Par William N.T. Wylie
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Les vastes travaux souterrains étaient complétés par une gamme
énorme dinstallations et services à la surface, également à
lappui des activités sous terre, et pour la préparation du
charbon pour lexpédition. Pour les observateurs, linstallation
du chantier était lévidence visuelle primordiale, consistant en
bâtiments et équipement ayant rapport au remorquage souterrain
et laération, lalimentation électrique à la surface et sous
terre, la réparation et au stockage et la préparation du charbon
et au transport. En plus des machines dextraction
et des ventilateurs qui expédiaient le mouvement souterrain des
matériaux et de laérage, les éléments les plus critiques de
linstallation du chantier étaient ceux qui fournissaient
lalimentation et qui étaient associées avec la préparation du
charbon et de lexpédition.
Lélectricité était généralement la source principale dénergie
dans les mines de charbon en Alberta et Colombie Britannique.
Même quand lair comprimé propulsait la machinerie souterraine,
les compresseurs à la surface étaient généralement électriques
Avant 1914, lélectricité venait normalement dune centrale
située sur place, produit avec chaudières chauffées au charbon
et des moteurs à vapeur. Progressivement, le besoin de ce genre
dinstallation devient moins nécessaire, avec le développement
de communautés environnantes et une plus grande accessibilité à
lélectricité. Vers les années trente, le seul indice de la
source dénergie était souvent la présence de petites sous-stations
et de lignes de transmission pour les câbles électriques de la
mine.1
Les installations les plus élaborées du chantier avaient
généralement rapport à la préparation du charbon. Le besoin de
la préparation était grand en Alberta et dans le Sud-Est de la
Colombie Britannique à cause de la nature du charbon et des
exigences du marché. Dans les régions des montagnes et des
plaines également, le charbon était presque toujours friable ou
cassant, et il fallait le manipuler doucement pour minimiser le
bris. Le marché avait besoin de charbon de toutes les tailles
de la gaillette pour les moteurs à vapeur aux plus petites
pièces pour lusage domestique. Dans le pas du Nid-du-Corbeau,
du charbon très fin, ou des fines, inutilisable ailleurs, était
utilisé pour faire du coke pour les fonderies. Les installations
de préparation2
étaient généralement plus compliquées dans les montagnes que
dans les plaines, surtout à cause des rigoureuses exigences des
marchés de vapeur et de fonderie. Les compagnies de charbon de
vapeur étaient aussi enclines à investir largement dans des
installations mécanisées afin de réduire les prix, et ainsi
compenser pour les frais surélevés de lemploi dun grand nombre
de mineurs qualifiés sous terre.3
William N. T. Wylie, « Coal-Mining Landscapes:
Commemorating Coal Mining in Alberta and Southeastern British
Columbia », une étude sur la commémoration de l'industrie
houllière en Alberta et dans le sud-est de la
Colombie-Britannique préparée pour la Commission des sites et
monuments historiques au Canada, l'Agence Parcs Canada, 2001
Voir aussi: L'industrie
houllièreAperçu,
La
croissance rapide,
Les
terrains de charbon domestique et de chaudière,
L'industrie en déclin
(1914-1947),
Effrondrement et renaissance,
L'établissement de l'Ouest,
Questions et
défisAperçu,
Entreprenariat, Technologie,
Techniques souterraines,
La technologie de surface,
Extraction à ciel ouvert,
Les effets
sociaux,
Unions,
Implantation et gains
syndicaux (1882-1913),
Mouvement
révolutionnaire (1914-1920),
Complications et
difficultés (1921-1950),
Compagnies
houillières, Les gens
des mines de charbon,
La classe moyenne,
Les mineurs et le
gouvernement local,
Politiques et économie,
Effets
environnementaux,
Santé et sécuritéAperçu,
Les relations
entre lÉtat et les ouvriers,
L'Etat et le
développement après 1918.
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