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Les peuples et leur territoire

La nation des Castors

[La Première nation des Castors]
[La Première nation de Horse Lake]
   
Tipi de CastorLes aînés, "ceux qui savent", enseignaient aux enfants, et leur salle de classe était la brousse. Les jeunes garçons apprenaient qu'il y a une différence entre connaître quelque chose et connaître à propos de quelque chose. La leçon la plus importante était d'apprendre à propos des animaux. Les animaux se sacrifiaient aux chasseurs qui partageaient avec les autres et qui comprenaient que la vie dépendait de la générosité. Lorsqu'un garçon arrivait à l'âge de la puberté, il était envoyé, hors du camp, pour une quête de vision. Seul, il jeûnait et se privait de sommeil. Lorsque le sommeil venait enfin, il rêvait; et s'il avait bien fait les choses, l'esprit d'un animal lui apparaissait et lui donnait des connaissances et des pouvoirs spéciaux. 

Les jeunes femmes gagnaient aussi du pouvoir en arrivant à l'âge de la puberté. Une femme qui avait ses menstruations avait le pouvoir d'apporter la maladie ou de détruire l'habilité d'un chasseur à fournir des vivres à sa famille. Lors de la première menstruation, une jeune femme était isolée pour plusieurs jours au loin du camp. Un membre de sa famille lui construisait une hutte et lui apportait à manger. Elle restait isolée pendant plusieurs jours, et elle devait faire très attention où elle marchait. Elle ne devait pas marcher par avant une piste de gibier ou de l'arme d'un chasseur. Ses premières règles étaient le signe qu'elle était prête à se marier. Pour une jeune femme, les arrangements de mariage étaient l'affaire de sa famille et l'amour romantique entrait peu en jeu. Le premier souci de sa famille était que son futur mari soit un bon chasseur. Le chasseur pouvait avoir d'autres épouses. Une fois mariée, on s'attendait qu'elle fasse tout le travail autour du camp, tendre les collets pour les lièvres, prendre le poisson au filet, cueillir des baies, plier les bagages et porter les effets au prochain camp. Après avoir donné naissance, la mère et l'enfant restaient séparés des autres membres de la famille pour un mois. 

Reproduit de "A Sense of Peace", par Roberta Hursey avec la permission du Spirit of Peace Museums Association et de l'auteure.