Mariages à la façon du pays
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Sous le NWC, il y avait des pratiques de commerce qui rendaient le
mariage et la vie de famille difficile. La voyage annuel était un facteur.
Un autre était la mobilité de l’équipe de travail. Tous les employés du
commerce des fourrures étaient sujets à être déménagés à un poste
différent ou envoyés comme courrier en tout temps, sans considération pour
la famille. Il y avait une entente avec le commerce des fourrures pour
régler ces « problèmes. » L’arrangement s’appelait « rendre . » Cette
entente faisait qu’un travailleur, sachant qu’il ne reviendrait pas au
poste où il avait commencé une famille devait « rendre » son épouse et
organiser pour qu’un autre homme prenne sa place comme époux.
Etant donné les types de défis rattachés à l’emploi, combinés à une
variété de règlements du mariage causée par les multiples origines
ethniques, il n’est pas surprenant que pour certains individus du commerce
des fourrures, soutenir des relations de famille était très difficile. La
taille de la famille est l’évidence que des couples aient réussi. Par
exemple, J. B. Bonneau et son épouse Louise ont eu huit enfants. François
Desmarais et son épouse Marie ont eu cinq enfants. Angus McGillis et son
épouse Marguerite ont eu six enfants. L’évidence que des couples n’aient
pas réussi est soulignée par des histoires de problèmes qui paraissaient
dans les lettres et les journaux.
Une autre question à laquelle nous n’avons toujours pas de réponse
satisfaisante pour ceux qui étudient le commerce des fourrures est,
était-ce une pratique courante pour les employés que leurs épouses et
leurs familles les accompagnent durant leur voyage annuel. Certains
croient que les épouses restaient dans des postes plus vastes et
n’allaient pas sur les terres intérieures, alors que d’autres croient que
les femmes, venant de la Première Nation, de la région du poste sur la
terre intérieure, allaient pour l’été mais restaient sur les terres
intérieures.
Il est impossible de répondre définitivement à la question, mais il y a
des enregistrements de commerçants et de maîtres des postes voyageant avec
leurs familles. David Thompson peut-être le meilleur exemple. Il amenait
Charlotte Small avec lui, partout où il allait et ils ont eu 13 enfants
ensemble. La mère de Charlotte était Cri et son père un partenaire de la
NWC.
Un autre exemple, John McKay a enregistré la naissance d’un garçon de
sa femme à la maison « Brandon », le 17 mai 1806. Le reste de l’histoire
peut être retrouvé dans d’autres enregistrements de la HBC. Il semble que
John McKay a retardé le voyage de toute la brigade afin de permettre à son
épouse d’enfanter. Il y avait des notes dans le journal de Martin Falls au
sujet de leur retard et de son inquiétude qu’il aurait pu y avoir un
accident. La note enregistrée dans ce journal lorsqu’ils sont finalement
arrivés à destination, confirme que Mme McKay née Mary Favell les avait
accompagnés. Le commerçant Jacob Corrigal, a enregistré avoir payé des une
rente annuelle aux enfants de John Favell (mentionné précédemment).
Toutefois, il avait été décidé que John McKay et sa famille ne
retourneraient pas à la « Brandon » cette année là. Apparemment, on lui
aurait donné un travail moindre dans une manufacture « Albany » sur la
Baie. La famille est retournée sur les terres intérieures l’année suivante.
Dans une entrée précédente, John McKay a enregistré l’arrivée de son
beau-frère dans un petit canot, recherchant à rejoindre la brigade. Dans
un journal privé, Donald McKay a enregistré avoir fait le voyage avec son
épouse et sa soeur, filles de James Sutherland, pour pagayer. Jusqu’ici,
tous les enregistrements trouvés sont de femmes au sang mixe qui
accompagnaient leurs maris.
Avant le groupement des compagnies, plusieurs des employés avaient des
famille sur les terres intérieures. Alexander Henry le cadet a inclus un
recensement de la population du Nord-ouest dans son journal de « Pembina.
» (Insérer une table venant d’Henri) il énumère les épouses des
commerçants blancs comme des femmes blanches. À ce moment, les
spéculations révèlent qu’au moins la moitié de la population du commerce
des fourrures avaient des épouses et des familles. La rivière Assiniboine
en avait la plus grosse proportion. La plupart des hommes employés dans
cette région, avaient des femmes et des familles. Les premiers à se
déclarer Métis venaient de ce groupe.
Après le développement de la « Red River » et l'association des deux
compagnies, les épouses et les filles des commerçants des fourrures qui y
prenaient leur retraite sont devenues importantes pour la formation de la
nouvelle communauté. [Haut] [Retour] |
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