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Les débutsLe peuple et leurs communautésCulture et mode de vie
La chasse au bison

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Vers la fin des années 1860, la colonie commençait aux environs du lac « Buffalo », à « Tail Creek », « Boss Hill » et la rive nord, s’agrandissant de camps d’hiver. Norbert Welsh décrit la vie dans un camp d’hiver, où il a passé les hivers de 1863 à 1869. Il travaillait au Fort Garry (Red River) et commerçait dans la région connue sous le nom de « Round Plain », au nord-est de l’embouchure de la rivière « Red Deer ». Il décrit comment il a construit un entrepôt de bois rond pour ses marchandises, puis une maison de bois rond. Ils ne dormaient pas dans la maison parce qu’ils ne pouvaient pas la chauffer. La première année, ils n’étaient que trois hommes. Durant les dernières années, il décrit leur village comme un rassemblement de trente ou quarante huttes, toutes faites de bois rond, plâtrées avec de la boue.

Voilà comment les villages d’hiver ont grossis. Les chasseurs et les commerçants ont trouvé un endroit où on pouvait encore trouver du bison, et y retournèrent, saison après saison. La région du lac Buffalo a été longtemps une région préférée pour la chasse au bison. Il y a plus de pluie que plus à l’est et les plaines qui l’entourent sont marécageuses. La riche végétation qui en résulte pourrait expliquer pourquoi on disait que ce serait le dernier endroit dans les plaines du nord, où on trouvait du bison. Les vieux pionniers content une histoire des Premières Nations, au sujet du bison qui allait dans le lac pour l’hiver et qui ne revenait pas.

La dernière année que Welsh a passé à « Round Plain », les bisons étaient très rares. Les gros troupeaux avaient disparus. Les Indiens sont presque morts de faim cet hiver là. La provision de nourriture étaient si basse qu’un commerçant a revendu des conserves de viande aux chasseurs. Cet hiver là, les Indiens allaient dans toutes les directions, où ils entendaient dire qu’il y avait du bison.

De façon similaire, Peter Erasmus raconte d’un voyage de chasse qu’il a fait en 1867, au sud des lacs « Goodfish » et « Saddle ». Ils voyageaient dans un campement mixte de vingt tentes, Métis et Premières Nations ensemble, le Chef Seenum était en charge. Ils ont trouvé très peu de bison, quelques troupeaux de dix ou douze animaux.

Victoria Callihoo disait d’une chasse au bison à laquelle elle a participée à l’âge de 13 ans. La famille vivait d’abord à Lac Ste Anne, mais a du déménager à St. Albert. Comme elle le raconte:

Quand les gens de lac Ste Anne avait semé leur potager, chaque printemps, et lorsque les feuilles des patates étaient sorties, ils se rendaient en carriole à St. Albert. Là, les carrioles étaient remplies d’objets qui étaient nécessaires pour les plaines, comprenant des pôles à tentes, du bois de chauffage, des écorces de bouleau et des pierres à briquet. Ils prenaient des amis et des parents et continuaient jusqu’à Edmonton où plus de gens joignaient le groupe. Habituellement, un prêtre accompagnait ses ouailles. À un certain point, les hommes qui menaient rencontraient et choisissaient, parmi le groupe, un chef pour la chasse. Celui-ci accrochait un drapeau au-dessus de sa carriole pour démontrer son autorité. Le groupe traversait la rivière Saskatchewan Nord, carrioles, enfants, chevaux, boeufs et tous leurs bagages jusqu’à ce qu’ils arrivent où la Législature Provincial se trouve maintenant. Cette traversée a dû être tout un exploit! Une centaine de personnes se dirigeaient alors vers le sud pour monter le campement dans la région du nord de « Red Deer » où on pouvait encore trouver les derniers troupeaux de bisons. Les carrioles étaient placées en cercle telle une barrière pour se défendre car le peuple aborigène des plaines ressentaient l'irruption des Métis sur leurs territoires. Les chevaux devaient aussi être gardés le soir. Ironiquement, les meilleurs chevaux étaient obtenus par des échanges avec les Blackfoot.
La méthode de chasse était de courir le bison à dos de cheval et de les tirer. Certains avaient des fusils qui se chargeaient par le goulot avec des pétards alors que d’autres avaient des fusils à pierre à simple baril. Les animaux étaient alors découpés et la viande était accrochée pour sécher. Plus tard, on la mettait sur de la peau de bison et quatre hommes la réduisait en pulpe. De la graisse fondue et des petits fruits étaient ajoutés pour en améliorer la saveur et la valeur nutritive. À certains endroits, les bouleaux servaient à faire sortir la sève. On en faisait du sucre et l’ajoutait. Ce mixte sec concentré, appelé « conserve de viande », était une denrée très importante de la diète des peuples de l’Ouest. Certains obtenaient assez de viande à cette période de l’hiver. D’autres retournaient à la chasse à l’automne, après les récoltes, alors que les « hivernants » passaient les hivers au lac « Buffalo » où le bison a été chassé pendant des milliers d’années.
Pour les plaines du Nord, ceci a été la fin des troupeaux de bison. Pour la région autour du lac « Buffalo », l’époque a marqué une transition de la chasse à la colonisation, comme il était arrivé auparavant à la rivière « Battle ». Des descendants de certains des chasseurs de bisons qui s’y sont établis, y demeurent toujours. « Tail Creek » a duré environ une décennie.

Norbert Welsh et sa famille suivi le dernier des bisons jusqu’à Cyprus Hills. Des Métis ont suivi les bisons jusqu’au Montana, mais ont dû revenir. Les jours de chasse au bison était terminés.

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