Tente/tipi
Le peuple Métis avait accès à toute une variété de tentes et tipis. Les
tribus autochtones au nord des Grands Lacs utilisaient un wigwam fait en
écorce. La construction de cette structure, plus petite que le tipi en
peau des plaines, comprenait moins de perches mais nécessitait mais avec
plus de soins.
Le tipi a une forme triangulaire; trois perches sont nouées ensembles au
bout, ensuite levées et écartées pour former un triangle. La perche
suivante est insérée dans le noeud et ainsi de suite, jusqu’à neuf ou
douze, selon la taille désirée. La bâche du tipi est attachée par un coin
en haut de la dernière perche et hissée en place. Un seul tipi pouvait
abriter jusqu’à douze personnes; plusieurs couvertures pouvaient être
rattachées pour créer un endroit commun pour plusieurs centaines de
personnes lors d’une fête ou autres activités communautaires.
Lorsque les Métis ont adopté le style de vie des chasseurs de bisons, ils
se servaient de tipis lors de leurs déplacements. Ils avaient également
accès aux tentes à toile ramener par les européens. Celles-ci avaient
plusieurs configurations comme la tente de l’armée avec un toit en forme
de V et des petits murs. Quelque fois ces tentes furent alternées en
rajoutant un demi-cercle de matériel formant ainsi une boursouflure
servant comme débarras ou comme chambre supplémentaire.
Au fil des ans, la tente a évolué pour se conformer autant au style de vie
des trappeurs qu’aux épreuves vigoureuses des périples dans le nord.
Adaptées selon les tentes de l’armée, elles étaient construites pour
accommoder une cuisinière à l’intérieur, avec un trou pour la cheminée
taillé dans la paroi. Cette dernière est toujours disponible et peut être
facilement achetée en demandant tout simplement pour une tente du
trappeur.
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