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Perceptions paysannes et sélection de terre ukrainienne

Maison ukrainienne près de Vegreville, Alberta, 1906. Contrairement aux fermiers du sud de l'Ontario, des États-Unis et du nord de l'Europe, la plupart des paysans ukrainiens espèrent continuer à pratiquer un modèle d'agriculture de semi-subsistance au Canada. Les paysans ukrainiens ne sont pas motivés par un désir ardant de faire du profit, mais par le besoin de subvenir à leur famille. La majorité espère établir un équilibre entre les besoins de leur famille et la corvée du travail. Par conséquent, ils supposent que 30 acres de bonne terre seront assez pour satisfaire leurs besoins et ils choisissent les lots de colonisations suivant le critère d'une économie paysanne de semi-subsistance plutôt qu'une économie de marché capitaliste.

Dans une économie paysanne de semi-subsistance, une terre agricole fertile est simplement une ressource nécessaire parmi d'autres. D'autres ressources sont presque aussi importantes. Le paysan a besoin de forêts pour le combustible, les matériaux de construction et de clôturage. Les fruits, les baies et les champignons cueillis dans les bois amènent de la diversité au régime alimentaire du paysan, et les ingrédients de la médecine traditionnelle peuvent aussi se trouver dans les bois. Une surface de marécage a la valeur d'une source d'herbe à foin, d'eau pour le bétail, chaume pour le toit et du gibier à plumes. De lourds dépôts d'argile jaune sont essentiels à la construction de la maison paysanne traditionnelle. La pierre, le sable et le saule et le genévrier sont aussi considérés comme étant des matériaux de construction précieux.

Une famille ukrainienne vêtue de leur habillement traditionnel dans la région de Vegreville, Alberta, ca. 1906. Les paysans ukrainiens estiment de telles ressources pour au moins deux autres raisons. Tout d'abord, ils ont réalisé qu'ils ont été réduits à une dépendance totale par leurs anciens maîtres après 1848 parce que la noblesse s'était appropriée la plupart des terres forestières, prairies, pâturages et marais. Enfin, puisque peu d'entre eux sont fortunés quand ils arrivent au Canada, ils basent leur estimation d'un lot de colonisation prospectif selon le potentiel d'une croissance économique à long terme.

Des facteurs subconscients rentrent aussi en jeu quant à la sélection de terre. Les sentiments et la nostalgie jouent un rôle important. Les paysans qui ont soudainement quitté le district où eux et leurs familles ont vécu pendant des centaines d'années et qui se retrouvent dans un pays lointain où les coutumes et la langue sont incompréhensibles, ressentent un fort désir d'une continuité environnementale. La culture matérielle et populaire du paysan, ses chansons et son folklore, sont fortement entrelacées avec l'environnement naturel de son pays natal. La Galicie, le Bucovine, on doit le souligner, ne sont pas les terres de steppe ressemblant aux prairies canadiennes. Les régions forestières sont la base des montagnes des Carpates. Un environnement forestier peut créer l'illusion d'un sentiment «d'être à la maison», un sentiment réconfortant de continuité qui facilite l'adaptation au nouveau pays.

Voir aussi:

[Retour] [De nouvelles communautés] [Des Albertains aventureux] [Premières nations et colons]

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