La terre d'élection
La terre d'élection En 1989, le Dominion du Canada négocie avec la Compagnie de la Baie d'Hudson le transfert de ce qui est alors connu comme étant le «Nord-Ouest» du nouveau pays, pour la somme de 1.5 million de dollars. Peu de temps après, le gouvernement fédéral commence à arpenter la région afin de préparer la colonisation à grande échelle qu'il envisage pour ses «Territoires du Nord-Ouest » nouvellement acquis.
Lors de la décade suivante (1870-1880), l'ancienne région du Nord-Ouest va subir des changements renversants alors que la «Politique nationale» du gouvernement MacDonald commence à prendre forme. - une série de traités est conclue avec les peuples autochtones de la région, la construction du chemin de fer du Canadien Pacifique Limitée a débuté, et une série de tarifs protectionnistes est promulguée, tout cela pour non seulement attirer spécifiquement les gens vers le Dominion et la région du Nord-Ouest, mais aussi pour les y implanter. Bien que beaucoup de monde arrivent, il semble qu'un grand nombre de gens s'en vont pour rejoindre les États-Unis. Vers 1890, les régions de l'Ouest sont encore grandement sous-peuplées, avec seulement 2% de la population totale. En 1895, par contre, Clifford Sifton, alors ministre de l'Intérieur, entame une campagne de recrutement intense à l'étranger pour attirer les gens à s'établir dans l'Ouest du Canada. Vers 1900, le Ministère de l'Intérieur produit un million de brochures par an, dans une douzaine de langues, qui promeuvent la colonisation de l'Ouest, à grands renforts de portraits hyper glorifiants des conditions d'établissement et de slogans attrayants tels que: La prospérité suit la colonisation, L'Ouest merveilleux, L'Ouest canadien: les meilleures terres nouvelles, et Canada: terre d'avenir. Résultat, entre 1896 et 1914, plus d'un million de gens venant de partout en Europe, Asie et Amérique du Nord, viennent s'installer dans l'Ouest canadien, tous ayant différentes raisons de quitter leur terre natale et pour s'établir au Canada. Pour certains, tels les britanniques, la transition vers un nouveau pays est relativement aisée, mais pour d'autres cela est beaucoup plus difficile - spécialement pour ceux qui manquent d'expérience dans le domaine de l'agriculture ou qui ne parlent pas l'anglais.
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