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Monseigneur Vital - Justin Grandin

L'évêque Vital - Justin Grandin.

Vital - Justin Grandin est né à Saint-Pierre-la-Cour (France) le 8 février 1829, son père étant Jean et sa mère Marie Veillard. Grandin est un enfant malingre, dont la pauvre santé et le défaut d'élocution le poursuivront durant toute sa vie. Par contre, ces handicaps ne l'empêchent pas de répondre à un appel spirituel. Après avoir terminé son éducation au grand séminaire des oblats de Marie-immaculée, Grandin est ordonné prêtre de l'Église catholique le 23 avril 1854. Un mois plus tard, il est envoyé outre-mer comme missionnaire dans le Nord-Ouest canadien.

Travaillant toujours sous l'autorité de Monseigneur Taché de Saint-Boniface. Grandin passe quelque temps à Fort Chipewyan, à la mission de La nativité, puis à l'île-à-la-Crosse. C'est là, en décembre 1857, qu'il est nommé évêque coadjuteur de Saint-Boniface, ce qui veut dire qu'il doit assister Taché dans l'administration de cette grande paroisse qui couvre la majorité du Nord-Ouest. À la demande de Taché, la paroisse est divisée en 1869, créant le vicariat de Saskatchewan. En conséquence, en septembre 1871, le diocèse de Saint-Albert est créé, et c'est là que Grandin, en tant qu'évêque, va passer le reste de sa vie.

Avocat sans cesse de l'avancement des Premières nations locales et des Métis, Grandin est généralement plus réceptif de la culture et des traditions autochtones que ces collègues. Tel un testament de sa nature, bien qu'opposé inflexiblement aux idéologies de Louis Riel, il reste sympathique à la cause des Métis et des peuples autochtones lors de la rébellion du Nord-Ouest, croyant que leur traitement par Ottaws a créé les conditions de pauvreté et de souffrances qui ont mené à l'insurrection. Grandin essaye aussi de faire entrer dans le clergé des autochtones, action que beaucoup de ses collègue désapprouvent. Bien que ses efforts dans ce sens soient grandement sans réussite, il ordonne, en 1890, Édouard Cunnigham, le premier prêtre métis du Nord-Ouest.

Résidence de Monseigneur Grandin.Malgré sa pauvre santé, Grandin est reconnu pour sa dévotion et sa foi et ses qualités d'administrateur. Sous sa direction, le diocèse de Saint-Albert s'étend, et de nouveaux postes comme ceux de Brocket, Cluny et Notre Dame de la Paix s'y ajoutent. Il supervise aussi la construction de nouvelles écoles, hôpitaux, orphelinats et même un séminaire. Grandin permet aux ordres religieux féminins et le clergé laïque d'aider à administrer beaucoup de ces institutions. Il oeuvre également avec assiduité à combler les besoins des catholiques dans les communautés grandissantes d'Edmonton et Calgary, par la construction de nouvelles églises. De plus, Grandin cherche aussi à augmenter l'influence des catholiques dans la région en travaillant avec des personnes telles que l'abbé Jean-Baptiste Morin pour encourager le développement de la colonie francophone. Ses efforts, dans ce domaine, incluent le recrutement de vagues de colons d'outre-mer.

Résidence de Monseigneur Grandin.Bien que sa santé se détériorant allait devenir de plus en plus un embarras, Monseigneur Grandin a continué de gérer le diocèse de Saint-Albert lors des dernières années de sa vie, quoique à contre-coeur parfois. À la fin des années 1800, il a soumi sa démission, mais pour se voir la refuser par Rome (Bien qu'ils désignèrent Émile-Joseph Legal comme coadjuteur en 1897). Vital-Justin Grandin a continué de servir en tant qu'évêque de Saint-Albert jusqu'à sa mort, le 3 juin 1902. En 1966, l'Église catholique l'a vénéré.

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