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Alors que les colons commençaient à affluer dans la province à la fin du 19e siècle, ils ont érigé leurs propres écoles qui étaient séparées des écoles autochtones. Ces premières écoles avaient tendance à être une seule salle de classe bâtie en bois et n'avaient qu'un seul instituteur qui enseignait aux élèves de tous les âges et grades ensemble. Le curriculum avait tendance à se concentrer sur la moralité chrétienne et l'acquisition des connaissances académiques par la répétition et la mémorisation. Les filles et garçons (excepté pour les écoles de couvent) fréquentaient ces écoles ensemble et apprenaient les mêmes matières car il n'y avait pas de place pour la spécialisation.  

 

Dans beaucoup de cas cependant, il était difficiles pour les filles pionniers d'aller à l'école. À moins que leur famille habitait dans les régions urbaines en évolution, les écoles étaient éloignées et les enfants devaient parcourir de longues distances pour les atteindre. Beaucoup de familles dépendaient de leurs enfants pour les aider aux travaux domestiques et des champs. Par conséquent, les enfants étaient souvent envoyés à l'école lors de saisons particulières de l'année quand le travail de la ferme était moins intense et bien souvent seulement durant les premières années de leur vie car quand ils grandissaient leur travail devenait plus précieux. Aussi, souvent quand les familles ne pouvaient pas se permettre d'envoyer tous leurs enfants à l'école, c'était les garçons avant les filles que l'on choisissait pour aller à l'école. Après tour, si les garçons réussissaient bien à l'école, ils pouvaient ensuite aller au collège ou à l'université et devenir des professionnels. Par contre, les chances pour que cela arrive aux filles à l'époque dans les premières temps étaient minces. L'on croyait qu'il était mieux pour elles qu'elles acquièrent les qualités pratiques nécessaires pour devenir des femmes au foyer, et pour cela, elles pouvaient apprendre à la maison. 1

Dans les années 20 et 30, les perceptions sur l'éducation ont commencé à changer. Un mouvement pour une éducation progressive a émergé qui appelait à améliorer le système d'éducation et changer le curriculum. Les réformistes voulaient davantage d'écoles pour la province et que la qualité de l'éducation s'améliore grâce à une meilleur formation pour les enseignants, des règlements de participation plus stricts, plus de livres scolaires et des inspections scolaires plus fréquentes. Ils désiraient un curriculum qui focaliserait moins sur l'endoctrinement des règles morales et des faits académiques dans le cerveau des élèves, mais plus sur le développement de bons citoyens qui fonctionne dans la société de manière productive et intelligente. 

Beaucoup de ces revendications pour la réforme scolaire venaient des femmes et des organisations féminines. La United Farm Women of Alberta (UFWA) était très active pour presser le gouvernement à faire des réformes scolaires. Elles pensaient, en particulier, que le curriculum des écoles rurales devait être réformé pour qu'il soit plus adapté à la vie rurale. Les enfants devaient acquérir des qualités pratiques et scientifiques liées à l'agriculture et la technologie agricole. Aussi, elles croyaient que le curriculum devait être plus spécifiques par rapport aux deux sexes; les nouvelles écoles "instruiraient les garçons à l'élevage, l'économie, la mécanique agricole et la gestion agricole, tandis que les filles apprendraient l'économie domestique, les soins à domiciles et toutes les autres matières propres à la vie rurale quotidienne."

Dans un sens, la UFWA promouvait le rôle traditionnel de la femme au foyer plutôt que de l'encourager à acquérir des qualités qui l'équiperait pour rôle dans les sphères publiques et politiques. Cependant, dans un autre sens, elles étaient en train d'augmenter l'importance de ce rôle traditionnel en le définissant comme une science qui devrait être enseignée à l'école. La UFWA n'était pas la seule organisation à promouvoir les études d'économie domestique. En Europe et en Amérique du nord, une croyance qui se propageait à grande échelle qui stipulait que les femmes devaient être éduquées pour accomplir le travail de mère et d'épouse. Après tout, les femmes étaient le centre du foyer; elles donnait forme à son bien-être moral, physique et, dans de nombreux cas, intellectuel. Une femme pas bien éduquée en moralité chrétienne, en hygiène, en matière de santé et académiques, était de plus en plus considérée comme une intellectuelle et une menace pour ses enfants. D'une autre côté, une femme qui était bien éduquée dans ces matières contribuait grandement à la société en élevant des citoyens en bonne santé, intelligents et moraux.

La UFWA et autres organisations impliquées dans le mouvement de la réforme scolaire ont eu un impact majeur sur l'éducation des filles. Davantage de filles, mêmes dans les régions rurales éloignées, ont commencé à aller à l'école et la fréquenter plus régulièrement. La qualité du curriculum a été améliorée graduellement pour les garçons et les filles. Aussi, les écoles ont commencé à introduire des cours d'économie domestique. Par contre, leur impact n'était pas limité aux filles; l'éducation des femmes adultes a aussi augmenté. La UFWA, parmi d'autres, ont sponsorisé des invités pour donner des conférences et discuter avec ces membres durant ses réunions de sujets allant des techniques agricoles au propre soin des enfant. Elles encourageaient leur membres à se tenir au courant de l'actualité et de se familiariser avec le système politique.

  

Sources:

  • Byfield, Ted. Alberta in the Twentieth Century. Vol. 2. Edmonton: United Western Communications, 1992.
      

  • Chalus, Elaine.  "From Friedan to Feminism: Gender and Change at the University de l'Alberta, 1960-1970."  Standing on New Ground.  Eds. Catherine Cavanaugh and Randi Warne.  University de l'Alberta Press, 1993.
     

  • Dawe, Micheal J. Red Deer: An Illustrated History. Red Deer and District Museum Society, 1996.
     

  • Fox, Utah H. "Révérend M. John Nelson: Missionary with an Impossible Mission." Aspenland. Eds. David Ridley and David Goa. Canadian Alberta Regional Museums Network, 1998.
     

  • Gagnon, Anne. "Our Parents did not Raise Us to be Independent: The Work and Schooling of Young Franco-Albertan Women, 1890-1940." Prairie Forum 1994 19(2): 169-188.
     

  • Mook, Laurie.  "Women at University: the Early Years."  Alberta History 44(1) 1996: 8-15.
     

  • Rennie, Bradford James. The Rise of Agrarian Democracy: The United Farmers and Farm Women of Alberta, 1909-1921. University of Toronto Press, 2000.

  • Silverman, Elaine Leslau. The Last Best Ouest: Women on the Alberta Frontier 1880-1930. Montreal: Eden Press, 1984.

  • Von Heyking, Amy. "An Education for 'Character' in Alberta Schools, 1905-45." Tremblaie. Eds. David Ridley and David Goa. Canadian Alberta Regional Museums Network, 1998.

  • Wilson, L. J. "Educational Role of the United Farm Women of Alberta." Alberta History 1977 25(2): 28-36.

 

  
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