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Paysage Social
La Société de la Traite de la Fourrure
L'Intermariage et les Familles Mixtes
Durant l'époque de la traite des fourrures dans l'Ouest canadien, il était chose commune pour les traiteurs de marier des femmes
autochtones. Aux dix-huitième et dix-neuvième siècles, la Compagnie de la Baie d'Hudson
(CBH) et la Compagnie du Nord-ouest, employaient beaucoup d'hommes, la plupart venant de l'Europe et étant célibataires. Les hommes qui n'étaient pas célibataires devaient laisser leur femme et enfants à la
maison, parce que l'on croyait que les femmes blanches seraient un fardeau non nécessaire pour leur mari traiteur et pour les
compagnies. La vie de la traite de fourrures était rude et exigeante, les conditions de vie dans les forts étaient primitives, les hommes étaient fréquemment en voyage, et il y avait aussi la menace de conflits ou d'attaques avec les tribus
autochtones; c'était un environnement considéré inconvenant pour les femmes européennes
(bien qu'il y avait des cas de femmes européennes venant au Canada avec leur mari traiteur de
fourrures). D'un autre côté, les femmes autochtones avaient grandi dans cet environnement et étaient familières avec les méthodes de survie dans celui
ci. Ainsi, la femme autochtone est devenue la femme idéale du traiteur de fourrures et une importante partie de la société de la traite des
fourrures.
Sources:
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Millar,
Nancy. Once Upon a Wedding. Calgary: Bayeux Arts, 2000.
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Van
Kirk, Sylvia. Many Tender Ties: Women in Fur Trade Society,
1670-1870. Canada: Watson & Dwyer Publishing, 1980.
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