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La Vie d'une Femme d'un Traiteur de Fourrure

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Le mariage était donc bénéfique pour les traiteurs et leurs compagnies et aussi pour les tribus autochtones, mais l'était-il pour les femmes autochtones? Cette question est difficile à répondre car il n'existent pas beaucoup de rapports faisant état de la position de ces femmes sur la question. Du point de vue des traiteurs de fourrures (là, il existe beaucoup de témoignages), les femmes autochtones dans leurs tribus étaient traitées comme des bêtes de somme, on attendait d'elles qu'elles performent les plus intensives tâches de travail, et elles étaient, d'une manière désinvolte, échangées entre maris pour servir d'objets sexuels et de domestique. En tenant compte de ce point de vue, pour les femmes autochtones, devenir la femme d'un traiteur était alors considéré comme un pas en avant.

 

 
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Heritage Trails #482  - Les femmes dans le commerce de la traite de la fourrure: la retraite et la séparation

Dans les premiers jours de la traite de la fourrure, la Compagnie de la Baie d'Hudson obligeaient les travailleurs retraités de retourner chez-eux pour qu'ils ne deveniennent pas de la compétition. Découvrez les provisions faites par les traiteurs de fourrures avant de retourner chez-eux et de la séparation entre les traiteurs et leur femmes.

Ecoutez Maintenant!   Lisez la transcription (en anglais seulement)

 

Bien que ce point de vue interprète mal et exagère certaines coutumes autochtones, il n'est pas totalement faux car la vie de la traite de fourrures était une existence plus facile pour les femmes autochtones en terme de subsistance quotidienne. Par exemple, leur vie est devenue plus sédentaire -- elles n'avaient plus besoin de démonter le camp tous les quelques mois, pour le remonter dans un endroit différent après avoir trainer sa lourde charge, tâches qui revenaient souvent aux femmes dans la société autochtone et qui étaient plus la responsabilité des hommes dans la société de la traite des fourrures. Les tâches domestiques de la femme étaient souples dans les forts comparé à celles dans les camps autochtones, et si elle était mariée à un officier de haut rang, elle pouvait même avoir des domestiques pour l'aider. La nourriture et les provisions étaient aussi plus abondants dans les forts, ainsi elle n'avait pas à craindre la famine. Aussi, à certain degré, les épouses étaient respectées et valorisées pour leur contribution à l'économie de la traite des fourrures. Les femmes métisses était particulièrement considérées comme les femmes idéales pour les traiteurs, possédant la connaissance des méthodes autochtones de survivance et l'habilité à s'adapter à la culture européenne. 

Une femme métis non-identifiée, Archives Glenbow D'un autre côté, il n'était pas bénéfique pour les femmes autochtones de se marier avec un traiteur blanc parce qu'elles perdait un certain montant de pouvoir une fois mariées. Dans la société autochtone, les femmes possédaient un grand taux d'autonomie dans sa propre sphère; son foyer et les produits de son travail étaient considérés comme étant sa propriété -- elle était libre d'en disposer à sa guise.  Aussi, les enfants, tant qu'ils n'avaient pas atteint l'âge mûr, étaient sous le contrôle de leur mère. Par contre, dans la société de la traite des fourrures, elle était insérée dans la structure sociale qui n'incluait pas un tel degré d'autonomie. La patriarcat dictait que, bien que les épouses s'occupaient du foyer et des enfants, les hommes avait l'ultime autorité, et tous les biens et les enfants lui appartenaient légalement. Aussi, lorsque les femmes autochtones se mariaient, elle entraient dans une société dans laquelle leur existence dépendait de leur conjoint. Si un mari décédait ou abandonnait sa femme, ce qui arrivait souvent lorsque les traiteurs retournaient dans leur pays natal, l'avenir de celle ci pouvait s'assombrir. Dans certains cas, un hommes qui mourait ou retournait chez lui pouvait laisser sa femme à d'autres traiteurs de fourrures, ou bien dans certains cas, la femme retournait dans sa tribu. Cependant, si ces options n'étaient pas disponibles, une femme pouvait facilement perdre son statut social et la propriété de ses biens.

 

Aussi, pour les métisses, il devenait difficile de retourner à la vie de tribu, son style de vie étant de plus en plus différent. En fait, Van Kirk affirme que la position des femmes métisses est devenue particulièrement vulnérable parce que avec les tentatives pour les assimiler à la culture "blanche", elles se sont éloignées de "la sphère d'autonomie et de la fonction que les femmes autochtones avaient pu maintenir" et s'étaient rapprochées d'une sphère dans laquelle leur existence dépendait de leurs protecteurs blancs. Ainsi, pour toutes les femmes de la société de la traite de fourrures, leur position s'est atténuée de plus en plus au dix?neuvième siècle alors que de nombreuses forces sont entrées en jeu qui ont servi à changer puis à démanteler la société de la traite des fourrures.

 

 

Sources:

  • Millar, Nancy.  Once Upon a Wedding.  Calgary: Bayeux Arts, 2000.
      

  • Van Kirk, Sylvia.  Many Tender Ties: Women in Fur Trade Society, 1670-1870.  Canada: Watson & Dwyer Publishing, 1980.

 

  
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