Malgré
que la région qui est devenue Mallaig a d’abord été prospecté en
1906 par M.W. Hopkins, et rendu disponible aux homesteaders
l’année suivante, la région n’eut son nom qu’en 1928, lorsqu’une
gare ferroviaire fut construite dans la région.
Il y avait de la diversité ethnique dans les premiers habitants
de la région, mais la plupart était d’origine française. Ces
pionniers—des ouvriers d’usine, des travailleurs de villes
surpeuplées, des recrues des prêtres-colonisateurs, et des
immigrants américains et de l’Europe centrale—étaient souvent
trop pauvres pour se payer une ferme et de s’établir près du
chemin de fer.
Jusqu’à l’établissement de Mallaig, les habitants de la région,
plusieurs entre eux venant originalement de la France, allaient
aux églises des paroisses de Sainte-Lina, Thérien ou de
St-Vincent. Il y avait un bureau de poste au sud-ouest de
l’emplacement présent de la ville appelé « La Madeleine »,
probablement nommé pour se souvenir de l’emplacement antérieur
de certains homesteaders dans la France. Plusieurs Français
étaient encore célibataires lorsque la Première Guerre Mondiale
a éclaté et se sont rejoint à leurs régiments, comme indiqué par
la loi canadienne et française. La plupart d’entre eux ne sont
jamais revenus au Canada; certains d’entre eux ont été tués,
d’autres ont été gravement blessés ou perdus.
De la bonne terre agricole a rendu l’existence continuelle de
cette communauté croissante dépendante sur l’agriculture.
D’après la loi, les homesteaders avaient trois ans pour
développer 30 âcres de leur terre, clôturer leur quartier et
construire une maison avant de faire une réclamation officielle.
Cette œuvre fut accomplie avec la coopération communautaire—le
bétail était quelquefois marqué et gardé dans le Beaver Valley
par des éleveurs, tandis que des machines coûteuses de battage
travaillaient d’une ferme à une autre.
En 1928, le chemin de fer atteint la région. Un nouveau bureau
de poste fut construit et nommé d’après la ville natale d’un
mécanicien écossais, Mallaig. L’immigration à la ville a grandi
dramatiquement. Un petit village est apparu quasiment en une
seule nuit; les premiers magasins, forges, écoles et églises
furent construits comme compléments à leurs élévateurs de grain.
Des services modernes tels que l’électricité et le chauffage au
gaz naturel furent graduellement introduits.
Mallaig n’a jamais grandi au-delà d’un hameau, mais elle
continue de se jouir de superbes terres agricoles et de sa
proximité à St-Paul. Plusieurs des noms de familles originales
vivent toujours dans les entreprises et le gouvernement de
Mallaig. Mallaig appartient à la paroisse de
Saint-Jean-de-Brébeuf qui contient plusieurs églises, et la
communauté est fière d’avoir le musée Mallaig Haglund, la
bibiliothèque communautaire de Mallaig, le Mallaig Unity Centre
and Curling Rink et l’école communautaire bilingue de Mallaig.
Source(s):
- Mallaig – Therien History Book Committee. Precious Memories –
Mémoires Précieuses: Mallaig – Therien 1906-1992. Mallaig:
Mallaig History Book Committee, 1993.
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