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Les peuples et leur territoire

La nation des Metis

   
Gens MétisAux yeux des fonctionnaires du gouvernement et des politiciens, les métis n'étaient pas un groupe distinct. Dans l'Acte du Manitoba de1870, le premier acte législatif à reconnaître les droits aborigènes des Métis et des Half-breeds, le scrip n'était pas inclut, mais l'acte fut amendé plus tard pour compenser pour leur droit indien; on donne aux métis 160 acres ou un certificat valant 160 $. Durant la commission du traité 8 en 1899, les métis au Petit lac des Esclaves et à Dunvegan se font offrir, soit des certificats pour des terres, soit des certificats d'argent. Les certificats pour les terres pouvaient être échangés pour des terres du Dominion; les certificats pour l'argent pour une somme d'argent d'une valeur équivalente à celle de la terre. La plupart préféraient les certificats en argent, étant donné que leurs Gens Métis à Dunvegan besoins pour acheter des provisions étaient immédiats et beaucoup de Métis n'avaient pas l'inclination ni l'argent nécessaire pour se fixer sur une terre. Les certificats pour les terres étaient censés empêcher la spéculation des terres, mais il y en a eu tout de même, puisque le gouvernement n'a pas vraiment essayer d'empêcher les spéculateurs d'acheter le scrip des métis. Des spéculateurs d'Edmonton attendaient déjà au Petit lac des Esclaves quand les métis ont reçu les assignats; beaucoup de ces spéculateurs on payé une fraction de leur vraie valeur, en profitant du fait que la plupart des métis étaient analphabètes et ne comprenaient pas tout à fait la signification du scrip. Quelques uns des spéculateurs les plus éminents ont été la Banque Impériale du Canada, la Banque de Montréal et la Banque de la Nouvelle Écosse, ainsi que des banques privées et des individus.


Durant les premières décennies du 20e siècle, beaucoup de Métis ont survécu en faisant du piégeage, de la Traité, en travaillant sur des fermes et en s'engageant comme ouvriers ou domestiques pour les colons. Comme ils ne sont pas des Indiens assujettis à un traité, ils n'ont pas droit aux services de santé ou d'éducation du gouvernement, bien que certaines écoles de réserve acceptaient les enfants métis comme étudiants. La boisson devint de plus en plus un problème. Beaucoup d'hommes se sont enrôlés durant la Première Guerre Mondiale, mais parce que leurs noms ne reflètent pas leur culture distincte, leur nombre reste inconnu. Vers 1920, lorsque les autres groupes ethniques sont en pleine expansion après la guerre, les Métis restent du nombre des plus pauvres des pauvres. Ils souffrent beaucoup de malnutrition, de tuberculose, de pneumonie et de d'autres maladies contagieuses.

Reproduit de "A Sense of Peace", par Roberta Hursey avec la permission du Spirit of Peace Museums Association et de l'auteure.