Pendant les négociations du Traité 8, les commissionnaires du Traité observèrent que les Indiens ne seraient jamais démunis de terres car ils auraient des réserves où ils pourraient vivre sans crainte d'être maltraités par la société blanche, et dans lesquelles ils pourraient poursuivre une vie économique indépendante. En dépit de telles promesses, la Loi sur les Indiens et les politiques du ministère des affaires indiennes autorisèrent (et parfois encourageaient) la vente des terres de réserves. En effet, durant les années 20, la
plupart des réserves de la région de Rivière de la Paix furent vendues. Cela était chose commune dans les Prairies canadiennes où les réserves avec de bonnes terres de culture ou les terres étaient convoitées pour l'expansion urbaine, étaient souvent vendues.
Dans quelques cas, les Premières nations purent bloquer la vente des terres de réserves. Un de ces cas toucha la réserve de Swan River, où
le ministère des affaires indiennes, pressé par les revendications des intérêts
des Blancs locaux et provinciaux, déclencha la mise en vente de la
réserve. Toutefois, les efforts du ministère pour la mise en vente de la réserve sous une période de 15 ans
se soldent en échec à cause de la résistance des résidents de la réserve quant à la vente de leur terre. Leur habilité à préserver l'intégrité territoriale de leur réserve non seulement illustra la complexité et la variété des relations Indiens-État, mais aussi démontra que les Autochtones n'étaient pas toujours passifs en regard du changement qui prit place dans le Nord de l'Alberta après 1899.Lire ou imprimer l'article en entier en
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