Heritage Community Foundation Presents
Alberta Online Encyclopedia
Les Métis dans l'Ouest du Canada: O-Tee-Paym-Soo-Wuk

  Accueil   |   Info   |   Nous Rejoindre   |   Partenaires   |   Plan du Site  

Les débutsLe peuple et leurs communautésCulture et mode de vie
La traite

La pratique du commerce qui a amorcé le simple échange de bibelot de bord de navire pour les robes de fourrure du dos des peuples aborigènes, a vite fait d'introduire une réunion formelle des deux groupes. Cette réunion comprenait les éléments courants de la formation d’un traité des Premières Nations. Ce rituel, sous ses formes variées, était un élément essentiel de la cérémonie des échanges, à travers le territoire du commerce des fourrures et sur toute l’époque du commerce des fourrures.

La répétition de ce rituel à chaque réunion rappelait que peut importe la proche amitié entre les deux groupes, ils n’en demeuraient pas moins des groupes séparés; elle consolidait aussi la promesse de paix et d’amitié faite devant le Créateur.

La cérémonie était suivie d’un échange de cadeaux entre les chefs. Cette cérémonie est demeurée un élément du rituel bien q’elle a varié beaucoup avec le temps. A son plus simple, les cadeaux étaient un contenant de petits fruits contre un couteau. A son plus complexe, ça comprenait le dernier rituel de commerce de la fourrure, soit le choix de la fourrure et le revêtement par les capitaines du commerce de la fourrure.

Les échanges ne débutaient qu’après ces rituels. Habituellement, cet ordre était suivi :

  • Les peuples aborigènes regardaient les produits offerts par les commerçants et en sélectionnaient.
  • Les commerçants regardaient ce que les peuples aborigènes avaient apporté et estimaient leur valeur.
  • Un faisait un accord sur la valeur des fourrures, etc.
  • Les commerçants prenaient les fourrures.
  • Les peuples aborigènes choisissaient et on leur donnait les items qu’ils désiraient.
  • L’échange était clôturé par le don de quelques petits cadeaux additionnels à chacun des membres du groupe aborigène.

L’évaluation des fourrures était basée sur la valeur d’une peau de castor parfaite. Cette valeur était surnommée « Made Beaver » ou MB. On donnait une valeur d’un certain nombre de MB à chaque peau d’animal. Pareillement, les produits du commerce étaient évalués du nombre de MB que ça prenait pour les acheter.

Durant le temps de la rivalité du commerce des fourrures, les cadeaux au début de l’échange étaient choisis afin d’encourager les peuples aborigènes à échanger avec eux plutôt qu’avec l’opposition. Les cadeaux comprenaient de l’alcool, en grandes ou en petites quantités. Lorsque l’opposition était particulièrement agressive, l’alcool pouvait également être une bonne partie des produits européens reçus en échange.

De la perspective des commerçants européens, le commerce des fourrures ne menait pas toujours à des profits monétaires. Durant l’époque française, les compagnies à qui on avait concédé des contrats de commerce des fourrures avaient l’obligation de fonder des nouvelles communautés. Le commerce des fourrures français, bien qu’une partie importante de l’économie, était pratiquement d’incidence à promouvoir l’exploration et l’expansion. Durant la période de rivalité entre la NWC et la HBC, un des principaux facteurs qui faisait qu’on faisait ou non un profit, était le coût du voyage. Aussi longtemps que la HBC pouvait compter sur les intermédiaires, elle maintenait un profit balancé. Du moment que la NWC pouvait faire le voyage, aller et retour, à leur poste de l’est dans une saison, ils pouvaient faire un profit.

Ceci ne diminuait pas les effets de la rivalité entre les compagnies. Les peuples aborigènes ont vite fait de réaliser que les commerçants prendraient des mesures extrêmes pour les empêcher de visiter l’opposition. Ils leur donneraient de l’alcool pour les garder enivrés. Ils augmentaient l’évaluation des fourrures pour offrir plus que l’opposition. Ils donnaient plus de cadeaux à tous les membres du groupe.

Après l’association des deux compagnies, la HBC a développé une façon de fixer les prix et une tenue des livres connues sous le nom de « over-plusing ». C’était pratiquement une façon d’ajouter aux coûts de l’échange, le coût des produits échangés de l’Europe.

[Haut] [Retour]

Liens Rapides

Historique

Les commerçants de Montréal

La Compagnie du Nord-Ouest

La compagnie de la Baie d’Hudson

Géographie et écologie

 La traite

L’approvision-nement

Le commerce des peaux de bison

Les compagnies et l’emploi (salaires)

Heritage Community Foundation The Alberta Online Encyclopedia The Alberta Lottery Fund

Albertasource.ca | Contact Us | Partnerships
            For more on Métis Alberta, visit Peel’s Prairie Provinces.
Copyright © Heritage Community Foundation All Rights Reserved