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Les Métis dans l'Ouest du Canada: O-Tee-Paym-Soo-Wuk

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Les débutsLe peuple et leurs communautésCulture et mode de vie
Le commerce de la peau de bison

Alors que moins de Métis étaient employés au commerce des fourrures et que le commerce commençait à contracter, les Premières Nations et les Métis de cette région attirèrent l’attention sur un autre produit du bison ou de l’économie centrée sur le bison – la robe de bison.

Le troc de la robe de bison faisait partie de la fin du bison. On a suggéré que les troupeaux de bisons se chiffraient à 60 millions d’animaux en Amérique du Nord, avant l’arrivée des Européens. Ils voyageaient en deux gros troupeaux, le troupeau du Sud et le troupeau du Nord, avec chacun sa propre route de migration. Le troupeau du Nord voyageait en formant une énorme boucle à travers ce qui est maintenant la Saskatchewan, au sud de Cypress Hills jusqu’au Montana, puis de retour du côté des Rocheuses, franchissant la rivière « Oldman », au nord, traversant la rivière « Red Deer » et plus haut jusqu’au Nord de la Saskatchewan avant de tourner pour revenir à l’Est et au Sud.

Un marché pour les robes s’est développé dans les états de l’Est, non seulement pour des manteaux et des robes de bison pour les carrioles, mais aussi comme source de cuir pour l’industrie des ceintures. Comme les prix, sujets à la demandes, augmentaient au Sud, certains des produits aborigènes de robes de bison du Nord se sont rendus jusqu’aux marchés Américains. La HBC, réalisant qu’elle perdait des profits décida d’augmenter elle aussi ses prix.

La chartre suivante révèle l’augmentation du nombre de robes absorbées par le commerce de 1821 à 1860.  Ces figures ne représentent que les retours de la HBC pour ces années. Les échanges du Missouri s’élevaient probablement à dix fois les sommes amenés au Nord. Par exemple, entre les années 1835 à 1845, la compagnie de fourrure américaine a échangé pour 90,000 peaux préparées et sélectionnées par les peuples aborigènes de ce qui est plus tard devenu le Montana et le Dakota. Une autre source a rapporté un achat de 45,000 robes de bison en 1839 et 67,000 en 1840. À ce moment là, les échanges étaient en peaux tannées ou en robes. Même aussi tôt, on estimait que pour cent animaux qu’ils avaient abattus, le peuple aborigène en mangeait quatre.

Les Métis non employés au commerce des fourrures avaient un nombre de stratégies économiques. Ils faisaient de la culture de subsistance, ils pêchaient, tendaient des pièges, chassaient comme leurs parents aborigènes, combinant le commerce des robes de bison avec le transport des produits entre les gros centres de commerce. Ils redevinrent l’homme intermédiaire, achetant des peaux des peuples Aborigènes et les revendant à la HBC ou à des compagnies de l’autre côté de la ligne. Ils recevaient jusqu’à $5.00 par peau préparée. Comme hommes libres, ils sont devenus des commerçants libres.

Avec le temps, les Métis ont fait plus de chasse et de préparation de la peau. Des communautés entières sont déménagées dans les plaines à l’automne pour chasser le bison tout l’hiver. Ils s’établissaient où ils pouvaient s’abriter et où ils savaient qu’ils pouvaient trouver le bison. Avec le tems, ces villages devinrent des villages d’hiver et avant 1870, certains sont devenus des colonies permanentes. Les peuples Métis de St-Albert et du lac Ste-Anne, un peu au Nord-ouest du Fort Edmonton, ont utilisé le territoire entre les rivières « Battle » et « Red Deer », s’établissant au fjord de la rivière et autour le lac « Buffalo ». Les plus connues de ces colonies d’hiver étaient « Tail Creek », sur la rivière Red Deer, au Sud-ouest du lac « Buffalo », et « Buffalo Boss Hill », sur le côté est du lac.

Un homme sage a dit, « La tendance de chaque commerce de fourrure est vers la fin du jeu et diminue la valeur du pays pour la chasse. » L’implication des Premières Nations et des Métis dans le commerce des peaux était leur participation dans la disparition du bison et de toute leur économie et façon de vivre. Vers 1860, ça devenait évident à tous de la région que les bisons disparaissaient. Ils étaient déjà rares dans les prairies canadiennes. La Grande chasse blanche des états du Nord, de 1870 à 1873, impliquant 5,000 chasseurs et peaussiers blancs, a pris plus de 3 millions de bison et détermina la fin des gros troupeaux. En 1887, on estimait qu’il restait 1,100 bisons et en 1890, l’estimé est passé à 750 animaux.1

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