Le gardien des plaines
À « Red River », quelques temps après la guerre de « Pemmican »,
Cuthbert Grant reçu le titre de « Gardien des plaines ». Avec ses sœurs,
leurs familles, amis et associés, il s’était établi à « White Horse
Plain », à une certaine
distance à l’ouest de « Red River » en haut de l’Assiniboine. La colonie
connue sous le nom de « Grantown » avait progressée, alors que de
quatre-vingts à cent familles s’y établissaient. En 1827, Grant
labourait 34 acres de terrain. Toutefois, il n’avait pas abandonné sa
vie de commerçant. Dès l’hiver 1825, il opérait un poste de commerce
indépendant à l’ancien « Fort Souris / Brandon House (insérer la mappe :
la rivière souris - la région du bassin (non inclue)) Une licence
spéciale du gouverneur George Simpson lui accordait ce privilège.
(insérer le portrait de Simpson) En effet, durant plusieurs années, il
semblait opérer sur entente privée avec Simpson. Grant avait la liberté
de commercer dans la région où son père avait commercé auparavant et
Simpson avait un commerçant loyal en opposition aux Américains qui
empiétaient. En 1827, ses difficultés avec les commerçants américains
près de la frontière obligeait Simpson à contraindre George Taylor à
surveiller et à marquer la frontière de « Pembina » aussi loin à l’Ouest
qu’il choisissait de le faire.
Simpson notait ses raisons pour appuyer Grant :
Grant et son partenaire (Louis Guiboche en 1827) avaient bon nombre de
relations parmi les Indiens et les Métis et connaissaient intimement
toutes les tribus indiennes de la région. Ainsi, en établissant un fort1,
ils pouvaient faire concurrence plus efficacement avec les Américains que
ne le pouvait la compagnie.
En 1828, le Conseil du département du Nord régularisait cette alliance
en établissant un bureau et en lui donnant un titre. Le Conseil décida :
Que M. Cuthbert Grant soit nommé Gardien des plaines de « Red River » à
un salaire de 200 par année et que les fonctions de son bureau soient la
prévention du commerce illégal des fourrures dans le district, sous la
direction du commandant McKenzie.2
Au fil des ans, le besoin qu’il maintienne l’ordre à la frontière
diminua et il passa aux besoins et à la direction de son peuple. Bien sur,
il continua à prendre part aux chasses aux bisons biannuelles avec son
peuple mais il semble qu’il perdit graduellement contact avec les moeurs
de son peuple. [Haut] [Retour] |
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