Rupture et séparation (après 1886)
Les résultats de la rébellion de 1885 furent profonds sur les
communautés métisses de l’Ouest. Plusieurs des communautés n’étaient pas
impliquées dans la rébellion. Certaines de celles qui n’étaient pas
impliquées mais qui avaient des souvenirs du harcèlement criminel des
soldats avaient fui leur demeure. Des familles abandonnaient demeure et
entreprise et s’étaient enfuies. Ceux qui étaient impliqués dans la
rébellion mais n’avaient pas été arrêtés, s’étaient enfuis aux
Etats-Unis. On a trouvé évidence qu’ils s’étaient enfuis par la « Battle
River », traversant la région de « Buffalo Lake » avant de prendre la
direction de la campagne de « Blackfoot » et de traverser la frontière.
Des archéologues ont trouvé des fusils chargés et d’autre matériel,
échappés en fuyant. Les fuyards auraient évité de passer sur les pistes
des pionniers que les soldats utilisaient (insérer une carte du
Montana).
Pendant un certain temps, ils auraient trouvé la sécurité et une
cachette parmi les communautés métisses du Montana et du Dakota. Il existe
encore des familles avec des histoires de fuite, d’appartenance à des
bandes telles le « Rocky Boy », de retour au Canada à la recherche d’un
endroit isolé où elles pourraient vivre sans être dérangées et avec un
minimum d’interférence des structures de la société dominante. Quiconque
avait été impliqué dans la rébellion était rayé de la liste des personnes
éligibles pour des titres Métis. Ils devaient se trouver une place sur les
abords. Chaque personne qui appliquait pour un titre après 1885 devait
prouver qu’elle n’avait pas été impliquée dans la rébellion et devait
spécifier pour enregistrement, où elle était et comment elle était occupée
durant ce temps. Des communautés complètes n’avaient pas été impliquées
dans les événements de cette année là mais étaient néanmoins blâmées.
Ces communautés, au centre de la rébellion devaient une fois de plus,
traiter avec des soldats qui pillaient et brûlaient en descendant la
vallée de la Saskatchewan. Elles devaient ramasser ce qui restait et
recommencer. Il n’y eut pas de récolte cette année là. Certains membres de
la communauté, soit à cause de bons contacts ou par preuve qu’ils étaient
opposés à la rébellion, ont reçu paiement pour les réparations. Xavier
Letendre dit Batoche reçut $19,000. D’autres marchands ont reçu une
compensation semblable.
Les moments difficiles vécus par la communauté métisse après la
rébellion expliquent en partie pourquoi tant de personnes de la communauté
métisse prirent leurs titres en argent au lieu de terrain. La communauté
complète était troublée. Durant les années 1890, une fois de plus, des
pétitions étaient envoyées à Ottawa, résultant en un nouveau soulèvement
pour les titres des enfants Métis en 1899-1900. Les communautés se
reconstruisaient graduellement et les descendants des premiers pionniers
en vinrent à faire la culture de terrains près de l’endroit où leurs
ancêtres s’étaient établis. [Haut] [Retour] |
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