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Les Métis dans l'Ouest du Canada: O-Tee-Paym-Soo-Wuk

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Certificat Métis

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En pratique, la distribution du manuscrit était très problématique. Les deux commissaires étaient de l’extérieur du Manitoba et non familiers avec le travail saisonnier tel la pêche et le transport qui éloignaient les hommes de leur communauté. Tous ceux qui avaient droit n’avaient pas été comptés. Dans certains cas, à cause des structures de la famille et des pratiques utilisées pour nommer les enfants, des cousins aux noms similaires étaient confondus. Démêler la confusion prit des années. Dans d’autres cas, le manuscrit était bien signé mais ne s’est jamais rendu. Dans certains cas, le manuscrit était dévié à une firme d’avocat. Des enquêtes sont toujours en cours sur des accusations de fraude par le gouvernement.

Appliquer pour un manuscrit impliquait de se rendre devant les commissaires, de remplir un formulaire anglais, (une difficulté dans une communauté où plusieurs étaient de langue maternelle francophone et davantage lorsqu’ils étaient illettrés), de jurer sur son lien de parent, l’endroit de sa naissance et de résidence et d’avoir deux individus pour signer comme témoins de l’exactitude de l’identification.  Si tout se passait bien, la personne recevait un certificat permettant de recevoir 160 acres de terrain. Il semble qu’au début, le lot devait être choisi dans une région désignée mais ceci changea rapidement, à tout lot du gouvernement non alloué autrement. De plus, au début les certificats remis étaient dotés d’une valeur pour le terrain seulement. Plus tard, ils étaient imprimés, dotés d’une valeur pour le terrain ou d’une valeur monétaire.

Des évidences de plusieurs transactions incorrectes et de mauvais traitements ont été trouvés. Parfois, la personne qui offrait d’aider à remplir les formulaires projetait de les voler. Dans d’autres cas, les agents des terres et autres « gentilshommes » de commerces qui accompagnaient les commissaires de communautés en communautés offraient d’acheter le manuscrit. De plus, des exemples de représentation frauduleuse ont été trouvés, alors que le mauvais individu se présentait pour réclamer le manuscrit.

Certains individus et certaines familles avaient moins de problèmes avec le traitement du manuscrit. En général, ceux-ci savaient lire et écrire et parlaient anglais, mais même eux pouvaient être dupés. Un exemple de la façon dont même les Métis établis perdaient au système, était dans l’application de la section 32, de confirmer le titre des terres occupées.

« Même les lots des rivières établis n’avaient pas été sécurisés : des quatre-vingt treize réclamations métisses, quatre-vingt quatre étaient rejetées sur-le-champ parce que les terrains n’étaient pas suffisamment cultivés. Cinq réclamants qui avaient des maisons considérées adéquates et qui cultivaient au moins cinq acres ont reçu un octroi de quarante acres (seize hectares), quatre qui avaient cultivé dix acres ont reçu quatre-vingts acres (trente deux hectares)1 »

Pour information sur les différents types de manuscrit et leur valeur monétaire, voir la description du Centre des Ressources de Nellie Larocque http://www.metisresourcecentre.mb.ca/history/mscrip.htm (en anglais seulement)

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