Mariages à la façon du pays
Page 1 | 2
L’histoire du peuple métis serait incomplète sans considérer la
participation des femmes dans le développement de leur peuple. Les Métis
tiennent compte de leur début à partir du mariage des commerçants de
fourrures de la Nouvelle-France aux filles des Premières Nations, avec
qui ils faisaient des échanges. Certains fils et filles de la prochaine
génération de ces premières familles se sont mariés dans la communauté,
mariant d’autres enfants du commerce des fourrures. Alors, certains de
ces fils ont suivi le commerce des fourrures plus à l’Ouest et marièrent
une autre fille des Premières Nations et recommencèrent le cycle une
fois de plus.
Toutes ces filles, qu’elles soient des Premières Nations ou
d’antécédents mixtes, étaient absolument inestimables pour les hommes du
commerce de fourrures. Qu’elles cimentent une alliance de commerce ou
qu’elles enseignent à leur homme comment survivre, qu’elles fassent un
trou dans la glace pour pêcher du poisson comme nourriture pour sauver les
gens des postes ou qu’elles produisent des conserves de viande pour
nourrir toute l’industrie, elles ont joué un rôle essentiel au commerce.
Il y a tellement d’éléments inconnus à l’égard de la façon dont les
femmes étaient intégrées au commerce des fourrures. Au début, la HBC
défendait aux hommes d’amener leurs femmes avec eux à la Baie. Tout autant,
les relations avec les Premières Nations étaient défendues. Par contre,
cent ans après leur arrivée, certains de ces hommes employés par la HBC
étaient désignés comme « Créoles » ou « de ce pays. »
Les premiers mariages au pays qui ont laissé des traces dans les
documents de la HBC étaient de grands facteurs et des commerçants à des
femmes des Premières Nations qui demeuraient aux environs du poste. Un des
premiers à paraître dans les documents était le Gouverneur Joseph Adams
qui a envoyé sa fille à la maison, en Angleterre en 1737. Le Gouverneur
Richard Norton a reçu du Comité de Londres, une lettre d’amertume au sujet
de la « femme indienne et la famille » en 1739. Humphrey Martin a
enregistré la mort de sa femme Cri en 1771.
Vers la fin du 18e siècle, les enregistrements principaux de ces
familles étaient des legs dans le testament des hommes. Matthew Cocking a
laissé des legs à deux de ses trois femmes qui lui ont survécu. John
Favell, qui est décédé en 1784, a laissé des legs à une veuve et trois
enfants à la Baie. Vers le 19e siècle, il semble que la HBC ait abandonné
l’idée de contrôler et stipulait seulement que la compagnie ne devait pas
en subir les frais.
Le commerce français, et par la suite, la NWC, encourageaient de
prendre une » femme du pays », car les partenaires comprenaient que ce
serait bénéfique pour le commerce. Un modèle qui a été décrit par les
Métis des Grands Lacs, était le mariage du chef de la brigade à la fille
du chef du groupe des Premières Nations où ils commerçaient. Les hommes se
trouvaient des compagnes dans le groupe. Leur chef prenait plus tard, une
deuxième femme parmi leurs enfants. Un moment de considération mène à la
réalisation du fait que le chef était lié à sa communauté de plusieurs
façons. Des obligations étaient rattachées aux mariages.
[Haut] [Retour]
|
Les hommes des Compagnies
Les femmes du pays/les femmes d’été
Guidage |