Croyances traditionelles
Spiritualité autochtone
Pour les Autochtones, tout est resplendissant, sensible, conscient et
spirituel. Selon ce système de croyances, il est essentiel que l’être
humain d’être en bonne relation non seulement avec les autres individus
mais aussi avec toutes formes de vie. Ces connaissances et cette
compréhension du milieu s’avèrent être utiles lors de la chasse et de la
cueillette. L’essentiel est d’être une partie intégrale du cycle de la
vie.
Cette prise de vue "écologique" semble universelle au sein des
communautés autochtones. Selon son territoire, chaque sous-groupe a sa
propre histoire et son propre système de pratiques spirituelles. En
Amérique du Nord, un rituel commun était de fumer le "calumet de la paix",
baptisé ainsi par les Européens. Cette cérémonie démontre un grand
respect des valeurs. Fumer le calumet est une promesse ou une
déclaration véridique soulignant la véracité de tout ce qui est à venir.
Il est important de noter que durant cette période, les fumeurs ne forme
plus qu’une seule personne visant les mêmes buts. Surtout, la cérémonie
du calumet se veut être une demande au Créateur pour qu’il rassemble ses
messagers.
La mythologie canadienne française
Les premiers Métis conjuguaient la spiritualité autochtone avec le
catholicisme français tel que pratiqué en Nouvelle France. Les Métis
célébraient la messe, priaient le rosaire, utilisaient le calendrier des
Saints et célébraient la Fête des Saints. Lors de leurs déplacements,
les pratiques religieuses étaient plutôt individuelles car ils ne
célébraient la messe que lors de leurs retour en Nouvelle France.
Ils emportaient avec eux aussi des légendes, dont celle du "Loup-garou",
l’homme loup, qui trouve ses origines en France. Les légendes des
Premières Nations et des phénomènes inexpliqués de la nature sont à la
source de contes tels que celui des serpents de lac ou des hommes singes
géants. Nanabozho, un personnage des Premières Nations, est peut-être à
l’origine des légendes de transmutations. La seule légende qui semble
provenir directement du patrimoine québécois est l’histoire du canot
volant en écorce de bouleau.
Moralité/Éthique des bons esprits. (Garder le moral/ne pas
déprimer)
La culture des Métis comprenait une autre facette qui se trouve
autant dans la culture québécoise qu’autochtone. Selon les dires d’un
aîné Algonquin à un des premiers prêtres en Nouvelle France, il est
essentiel de garder le moral car la vie en dépend. Dans ce climat
rigoureux des hivers nordiques, un bon moral est l’antidote du désespoir
et, lorsque le besoin se fait sentir, permet de s’agripper à son dernier
brin de courage et de force. Les cultures Québécoise et Métis sont
reconnues pour leur "joie de vivre", pour leur gaieté et leur
spiritualité.
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