La rébellion du Nord-Ouest (1885 et
après)
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Le 26 mars 1885, répondant à la rumeur que la police montée
déménageait, les forces métisses, sous le commandement de Gabriel Dumont,
s’engageaient dans une escarmouche non planifiée avec le superintendant de
la police montée L.F. Crozier et des volontaires à « Druck Lake ». La
police fut surprise et complètement déroutée.
Le 27 mars 1885, la police montée du Nord-ouest abandonnait le Fort
Carlton (le brûlant accidentellement en le quittant) et se retirait à
St-Albert. Le jour suivant, des nouvelles de « Duck Lake » frappaient
l’Est du Canada. Le gouvernement fédéral créait une « Canadian Militia
Force ». À l’intérieur de deux semaines, trois colonnes du « Northwest
Field Force » était en marche et s’acheminait vers l’Ouest (insérer une
photo des troupes NW reb).
Le 31 mars 1885, le conseil du gouvernement provisoire de la
Saskatchewan déménageait les forces métisses à Batoche. Ils construisirent
un système défensif de tranchées et de fosses de tir autour de Batoche. Le
24 avril 1885, Gabriel Dumont et ses scouts rencontraient la colonne de
Middleton à « Fish Creek ». Les soldats métis, se bataillant dans une
coulée, depuis les sentiers de vache tinrent toute la journée, la plus
importante colonne armée, s’encourageant en chantant. Gabriel Dumont
servait une partie importante dans cette action militaire. « Fish Creek »
fut leur meilleure bataille.
Le 9 - 12 mai 1885 marquait la bataille de Batoche. Middleton vainquit
les forces métisses durant une bataille de trois jours. À la fin, les
Métis n’avaient plus de munition et tiraient des clous, etc. ce qu’ils
pouvaient trouver. La « Canadian Militia » s’avérait trop nombreuse et
trop bien équipée pour l’armée de Dumont qui s’écroulait le 12 mai 1885
après une bataille de quatre jours près de Batoche.
Le 15 mai 1885, Louis Riel se rendait et était transporté à Regina pour
son procès. Après un certain temps, le 6 juillet 1885, Riel était
formellement accusé de haute trahison. Son procès dura du 20 juillet au
1er août 1885. Un juré de six membres de pionniers blancs jugeait Riel et
le trouvait coupable de trahison. Le 18 septembre, le juge Hugh Richardson
condamnait Riel à la pendaison. Le 24 juillet 1885, Willian Henry Jackson
était déclaré non coupable en raison d’insanité. Jackson était envoyé à un
asile pour lunatiques au Manitoba. Le 14 août 1885, un nombre de Métis
impliqués dans la rébellion plaidaient coupables pour trahison criminelle
et reçurent une sentence allant de un à sept années de prison.
Le 9 septembre, la cour du Manitoba du banc de la reine rejetait le
rappel de Riel. Le 22 octobre, le comité judiciaire du conseil privé se
déclarait contre le rappel de Riel. Finalement, le 9 novembre, la
commission médicale créée pour examiner la condition mentale de Riel,
soumettait son rapport au Premier ministre. La commission était divisée
sur la santé mentale de Riel. Le cabinet décidait de procéder avec la
sentence de mort (insérer la photo du procès de Riel).
Le 16 novembre 1885, Riel était pendu à Regina.1
Dumont évita d’être capture en fuyant aux États-Unis où en 1886, il
acceptait une offre pour démontrer son marksmanship en performant au
Buffalo Bill Cody's Wild West Show. Après des visites au Québec (où il
dictait ses mémoires en 1889), Dumont retournait à son domicile près de
Batoche où il vécut jusqu’à sa mort en 1906.
La plus grosse différence entre 1870 et 1885 était le changement au
gouvernement canadien. La première action n’était pas une rébellion parce
qu’elle se fit à un moment où il n’y avait pas de gouvernement légal sur
le territoire. La HBC avait laissé sa position de gardien et le
gouvernement canadien n’assumait pas encore son rôle. En 1885, le
gouvernement canadien non seulement assumait son rôle mais était au milieu
d’un plan qui unirait le pays au complet, d’un océan à l’autre, et
plusieurs hommes riches avaient vidé leurs poches pour s’assurer que ça
arriverait. Les Métis ne comptaient pas, sauf s’ils contrecarraient ce
rêve. [Haut] [Retour] |
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