Corée
La contribution canadienne
La Guerre de Corée fut déclarée le 25 juin 1950 lorsque des milliers
d’hommes d’infanterie de la Corée du nord, appuyés par des chars
d’assaut et des avions, traversèrent le 38ème parallèle et envahirent la
Corée du sud. Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a décidé de se
porter à la défense de la Corée du Sud. Le gouvernement Canadien, sous
l’égide du Premier Ministre Louis St-Laurent décida d’engager ses forces
militaires. Moins de canadiens ont servi durant cette guerre que durant
les deux Guerres Mondiales. Par contre, la contribution canadienne aux
forces des Nations Unies n’était surpassée que par celles des Etats-Unis
et de la Grande Bretagne. Plus de 26,000 Canadiens ont participé à cette
guerre et, depuis la signature du traité de paix mettant fin aux
hostilités, des troupes supplémentaires ont contribué à maintenir la
paix dans la péninsule coréenne.
Plusieurs des Autochtones volontaires lors de la Guerre de Corée
étaient des membres actifs de l’Armée Canadienne, et donc déjà formés et
habitués au service militaire. De plus, plusieurs volontaires étaient
des vétérans d’une autre guerre dont, entre autres, Clément et Patrick
Arcand de la bande Muskeg Lake Cree de Saskatchewan. Durant la Deuxième
Guerre Mondiale, Clément, Patrick et huit de leurs frères ont servi dans
l’armée. D’ailleurs, leur père, Louis, un vétéran de la Première Guerre
Mondiale, a aussi participé en tant que membre de la Garde des Vétérans.
Au début de 1952, Clément et Patrick ont été recrutés par la Force
spéciale de l'Armée canadienne (FSAC). Tel que fut le cas lors de la
guerre précédente, les deux soldats sont entrés au dans le service du
Corps de l’Intendance royale canadienne. En tant que chauffeurs, ils ont
livré des munitions, des rations et autres ravitaillements aux troupes
des Nations Unies en Corée. Tommy Prince était un autre vétéran de la
Seconde Guerre Mondiale qui a servi en Corée.
Les communautés et les familles Métis continuaient à envoyer les
jeunes dans les centres urbains pour qu’ils puissent s’inscrire tandis
que les aînés souhaitaient pouvoir se réinscrire. Même si les nations
Métis avaient reçu de l’aide, et que les communautés Métis avaient été
reconnues, la grande majorité de ces derniers vivaient toujours sous le
seuil de la pauvreté. Il n’était donc pas surprenant qu’un grand nombre
de jeunes aient voulu s’inscrire au Détachement du service spécial.
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