Santé et bien-être
Les Métis, comme d’autre groupes autochtones du Canada, ont souffert
d’un nombre toujours grandissant de cas de maladies et d'une baisse de
leur espérance de vie. Ceci souligne l'important degré de pauvreté est
le bilan des degrés de pauvreté du peuple Métis comparativement à celui
de la moyenne canadienne.
Ces écarts s’expliquent de diverses façons: différences de couches
sociales et économiques, différences de niveaux de scolarité, disparités
géographiques, divergences culturelles, degrés d’inclusion et
d’intégration, niveaux des infrastructures communautaires, et absences
de services de santé et de promotion du bien-être.
Les problèmes des Métis trouvent leur source dans la non
reconnaissance de leurs droits par les divers paliers gouvernementaux et
ce même après qu’ils aient été reconnus en tant qu'Autochtones par la
Loi constitutionnelle de 1982. Puisque le gouvernement fédéral et les
gouvernements provinciaux en refusent la responsabilité, les services de
santé au sein de la communauté Métis sont limités.
Les Métis sont reconnus en tant qu’Autochtones selon la l’amendement
R.v. Powley en 2003 de la Cour Suprême à la Loi constitutionnelle de
1982. Cette Loi soulignait le statut d’Autochtones des Métis et donnait
la responsabilité de leur santé et bien-être au gouvernement fédéral.
Cette décision résulta en une série d’études et de créations
d’organismes tels que le Centre Métis, l’Organisation nationale de la
santé autochtone, l'Organisme pour l'amélioration de la santé des
peuples autochtones et l’Initiative sur le diabète chez les Autochtones.
Ces organismes ont contribué à une plus grande reconnaissance des
besoins de santé et de bien-être des Autochtones.
Les efforts ont porté fruit dans tous les domaines de santé et
bien-être des Autochtones et ont mené à un versement de 700 millions de
dollars à l’automne 2004 pour subvenir aux besoins des Métis. De ce
montant, 200 millions de dollars ont été alloués à un fonds pour
l’adaptation des services de santé à l’intention des Autochtones, afin
de faciliter l’adaptation des services de santé provinciaux et fédéraux
actuellement en place aux besoins du peuple Autochtone. Un autre 100
millions de dollars contribuera à une formation n services de santé pour
les Autochtones et leur permettra de retenir les services de
professionnels médicaux qualifiés dans l’offre de services à la
communauté Autochone. Enfin, 400 millions de dollars ont été investis
dans des services de santé mentale afin de réduire le nombre élevé de
suicides chez les jeunes, dans des services axés sur l’éducation
maternelle et le bien-être des enfants et dans des cliniques pour
diabétiques.
Puisque le gouvernement fédéral a désormais la responsabilité de la
santé et du bien-être du peuple Métis, ceci élimine enfin les disputes
quant à l’offre de ces services. En somme, ces services sont
continuellement améliorés et contribuent au bien-être des Métis à
l’échelle nationale.
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