Heritage Community Foundation Presents
Alberta Online Encyclopedia
Les Femmes de la Tremblaie: Images du Centre de l'Alberta Pour voir davantage du Musée virtuel du Canada
anglais / FrançaisAccueilLe ProjetRecherchePlan du SiteNous RejoindreCréditsEdukits

Les Femmes
Paysage Social
La Région

Recherchez les artefacts de la Tremblaie
 
Visite Alberta Source!

Heritage Community Foundation.


Avantages Economiques

Liens Rapide

 
Le mariage entre les traiteurs de fourrures et les femmes autochtones était considéré bénéfique pour les compagnies de traite et aussi les tribus autochtones. Au début, les compagnies de traite, notamment la Compagnie de la Baie d'Hudson, étaient opposés à ces mariages; cependant, elles ont vite réalisé qu'ils offraient beaucoup d'avantages, et les règles se sont assouplies. De manière similaire, la plupart des tribus autochtones voyaient en ces mariages des avantages pour leurs relations de traiteurs avec les compagnies, et on réservait parfois les filles dans le but de les offrir en mariage aux traiteurs de fourrures. Le plus grand avantage pour les deux parties était que ces mariages créaient un lien économique important. 

 
Audio
Audio

Heritage Trails #479  - La vie de femme d'un traiteur de fourrure

Découvrez les rôles les femmes autochtones ont joué durant l'ère de la traite de la fourrure et pourquoi les contributions qu'elle ont fait étaient si important au succès du commerce de la traite de la fourrure.

Ecoutez Maintenant!   Lisez la transcription (en anglais seulement)

 

La majorité des tribus autochtones voyaient le mariage comme un lien social qui permettait de cimenter des relations économiques avec les traiteurs, et en retour, en autorisant les traiteurs à épouser leurs femmes, ils s'attendaient à recevoir certains privilèges comme le libre accès aux postes et aux provisions. De la même façon, un traiteur s'attendait à ce que son mariage avec une fille de la tribu lui ouvrent les portes d'une traite facile et gratuite avec la tribu. Ainsi donc, les mariages créaient des liens de confiance entre les traiteurs et les tribus, ce qui, dans un environnement souvent dominé par les tensions et les méfiances, était important pour les relations économiques entre les deux parties.

Les mariages entre traiteurs et femmes autochtones étaient aussi bénéfiques pour les compagnies de traite car ces femmes étaient une partie intégrale de la force de travail dans les forts. Elles étaient déjà familières avec les nombreuses méthodes et les vivres nécessaires à la survie dans la nature sauvage canadienne. Par exemple, elles étaient habiles à confectionner des mocassins, les chaussures les plus pratiques pour le milieu sauvage, et autres vêtements de cuir et de fourrure. Elle aidaient à fabriquer des raquettes à neige qui étaient nécessaires pour les voyages d'hiver, et des canoës, particulièrement la collection de pâte d'arbre pour l'étanchéité et les réparations des canoës. Les femmes autochtones savaient aussi faire le pemmican, un bloc compact de viande et de gras de bison qui se conservait très bien et prenait peu de place, et par conséquent un produit de première nécessité pour les traiteurs qui voyageaient. À part ces tâches domestiques, les épouses autochtones servaient d'interprètes et de guides pour leur mari lors de leurs fréquentes expéditions. Aussi, elles servaient d'enseignantes des langues autochtones et des coutumes - savoirs qui permettaient aux traiteurs d'entretenir de bonnes relations avec les tribus.

 

Sources:

  • Millar, Nancy.  Once Upon a Wedding.  Calgary: Bayeux Arts, 2000.
      

  • Van Kirk, Sylvia.  Many Tender Ties: Women in Fur Trade Society, 1670-1870.  Canada: Watson & Dwyer Publishing, 1980.

 

  
Précédent
Haut

Droit d'auteur © 2002 Heritage Community Foundation tous droits réservés


Albertasource.ca | Contact Us | Partnerships
            For more on women and Western settlement, visit Peel’s Prairie Provinces.
Copyright © Heritage Communty Foundation All Rights Reserved