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La Famille et le Foyer

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A la fin du dix-neuvième siècle, début vingtième, il y avait une grande pression sur les colons et les missionnaires de l'Ouest canadien pour qu'ils se marient. Ce n'était pas une tâche facile car jusqu'à la Première Guerre mondiale les hommes étaient beaucoup plus nombreux que les femmes. Par conséquent, une campagne a vu le jour pour encourager l'immigration de femmes "de grande volonté" et "Physiquement aptes". L'on croyait que les femmes étaient essentielles à la colonisation de l'Ouest puisque non seulement elles feraient leur part de travail pour le défrichage de la terre et le développement de l'agriculture, mais elles créeraient aussi des familles et des foyers - base de toute société.

 
Philomène Butruille

Philomène Butruille

Philomène Butruille est arrivée au ranch Ste, Anne de Trochu en 1907, accompagnée de son mari, Jean, de leurs cinq enfants, une cuisinière, une servante et une gouvernante. Elle était la soeur de Joseph Devilder, un des premiers fondateurs du ranch Ste.Anne et de Trochu.

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Deux dames homesteaders assises devant une cabane à Berry Creek. Archives Glenbow Bien sûr, des familles et des maisons existaient déjà avant l'époque de la colonisation. Des familles autochtones et des maisons existaient depuis des siècles, et pendant la traite des fourrures, beaucoup de traiteurs et de femmes autochtones se sont unis pour former des familles à descendance métissée. Par contre, vers la fin du dix-neuvième siècle, une nouvelle idée de la famille et du foyer a émergée dans l'Ouest canadien - idée largement basée sur les idéaux britanniques victoriens. La femme idéale était blanche, mariée et avait une famille. Elle dominait le foyer, ou sphère privée; c'était la place où elle effectuait ses tâches principales qui consistaient à éduquer les enfants et à créer un environnement de vie décent et confortable. L'homme idéal, quant à lui, dominait la sphère publique où il s'occupait des affaires du travail et de la politique.

 

En même temps que ces conventions sur les sphères privée et publique se développaient dans l'Ouest, des contradictions se développaient avec elles. De fait, l'Ouest canadien était considéré comme étant une place où ces conventions ne pouvaient pas s'appliquer - une place où les hommes et les femmes devaient travailler l'un aux cotés de l'autre à l'intérieur et à l'extérieur de la maison pour surmonter les nombreux obstacles. Comme nous le verrons dans la section sur l'activisme social et la politique, beaucoup de femmes pensaient que le fait qu'elles contribuaient aux deux sphères leur donnait droit de participer à la prise de décisions politiques. Autre contradiction à ces conventions, toutes les femmes n'illustraient pas l'image idéale de la femme - certaines, comme les célibataires, semblaient vivre en dehors des limites de la famille et du foyer, et bien sûr, les femmes non blanches ne rentraient pas dans cette définition de la femme idéale. Dans cette section, nous explorerons donc le modèle de la famille et du foyer qui s'est développé dans le centre de l'Alberta et nous verrons qu'elle était la place des femmes à l'intérieur et hors des limites de ce modèle.

 

 

  
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