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Une éducation pour de "bonnes moeurs" dans les écoles de l'Alberta, 1905-45 

 par Amy von Heyking

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La Alexandra Series of Readers: Acheminer l'importance de la Règle d'OrAu début du 20e siècle, les écoles publiques albertaines reconnaissaient leur obligation de former des garçons et des filles de bonnes moeurs, mais tandis que les écoles privées opéraient ouvertement suivant une tradition d'éducation chrétienne, les écoles publiques évitaient un langage et des sujets qui pouvaient engendrer des conflits sectaires. Ces dernières mettaient plutôt l'emphase sur un langage de vertu laïque pour supporter les vertus nécessaires à une vie réussie. Ces vertus ont changé en l'espace de 40 ans et deux guerres mondiales. Un examen de ce que l'on apprenait aux étudiants à propos de la nature de la société et d'une bonne attitude civique nous donne un bon aperçu de la nature de la société albertaine et de son attitude face aux défis du monde moderne.

Les écoles albertaines ont toujours essayé de former des citoyens responsables, mais une éducation de bonnes moeurs a toujours été reliée à la définition de ce qu'un tel citoyen devrait être. Avant la Première Guerre mondiale, un bon citoyen était clairement défini en termes chrétiens. Ainsi donc, être un bon citoyen voulait dire se conduire selon les standards de la bonne conduite et de la vertu chrétienne. Dans les années 1920, la connexion explicite avec l'éducation chrétienne a été minimisée. L'expérience d'une guerre mondiale a enseigné aux Albertains une nécessité d'harmonie et de coopération. Ainsi, la définition d'une bonne citoyenneté qui prévalait à cette époque était la reconnaissance des devoirs inhérents à la vie communautaire. Le bon citoyen s'intégrait à la vie communautaire et assumait les responsabilités qui lui revenaient. La situation économique des années trente empirant, et la tension politique dégénérant en guerre mondiale, il y a eu une demande parmi les éducateurs et le public pour que les écoles assument de nouvelles responsabilités. Beaucoup argumentaient que les écoles, pendant trop longtemps, avaient inculqué aux jeunes une loyauté irréfléchie envers l'état et une obéissance aveugle à l'autorité. Ils ont réclamé de plus en plus des citoyens qui assumeraient la tâche d'améliorer la société selon des standards plus rigoureux de justice et d'équité. Entre 1905 et 1945, par conséquent, il y a eu une transformation des attentes ou responsabilités que les écoles étaient sensées assumées en matière de bonnes moeurs ou éducation civique - de l'éducation selon les principes de la vertu et l'acceptation des bénéfices de l'organisation sociale à un engagement à reconstruire la société albertaine.

Défilé du jour de Coronation, mai 1938, Centre School: Les élèves appréciant '... la majesté de l'empire britannique d'aujourd'hui et nos privilèges commes citoyens de cet empire' en célébrant la coronation du roi George VIDans le curriculum des anciennes écoles il y avait trois matières qui entreprenaient l'enseignement d'une bonne attitude civique: la lecture, l'histoire et le dressage militaire pédagogique. Ces trois sujets mettaient tous l'emphase sur l'obéissance à l'autorité et la loyauté à l'Empire britannique, et aussi sur les vertus chrétiennes telles que la persistance, la sincérité, le courage et la générosité. Les cours de lectures et de littératures étaient issus principalement de textes scolaires de la série Alexandra, utilisés dans les écoles albertaines entre 1908 et 1923. Ces textes mettaient toujours en valeur l'Empire britannique par des icones symboliques telles que le drapeau de l'Union Royale, des photos de la famille royale, et les sélections se terminaient toujours par la phrase "Que Dieu sauve le Roi." Les sélections de lecture étaient tirées des écrits des plus grands auteurs britanniques: Tennvson, Scott, Dickens, et Wordsworth. Les psaumes apparaissaient souvent parmi les lectures, mais même les lectures laïques contenaient des leçons de moralité. Les personnes qui étaient paresseuses ou inattentives étaient punies. Celles qui étaient courageuses et persistantes étaient récompensées. Une ligne "gems of wisdom" (joyaux de la sagesse) apparaissait à la fin des sélections, par exemple, "Un visage gentil est un beau visage" ou "Une bonne action n'est jamais sans récompense." La règle d'or était les thèmes obligatoires des lectures.

Cependant, le sujet le plus important de l'éducation civique et de la vertu était l'histoire. Le programme d'études des premières années de 1907 décrétait que les élèves devaient connaître les grands hommes de l'histoire. "Discussion sur les illustres mérites et les défauts de leur caractère pour enseigner une discrimination morale et, à la limite, développer des principes de bonne conduite." Les plus vieux enfants exploraient quelque peu les événements politiques importants afin de "... former un jugement moral et, par voie de conséquence, enseigner le patriotisme et le devoir civique." Alors, quelles leçons spécifiques en interprétation historique et en état civique les élèves tiraient-ils des livres d'histoires? Ils apprenaient que la société canadienne était ordonnée et harmonieuse. Les personnalités historiques qui avaient défié l'ordre naturel ou s'étaient rebellés contre le gouvernement, comme William Lyon Mackenzie et Louis Riel, étaient traités âprement dans ces livres. Ils apprenaient que le progrès politique et matériel était inévitable et bon, et ceux qui se mettaient en travers échoueraient. On faisait référence aux héros, tels que Lord Durham, en précédant leur nom du titre "Sa Grandeur", et les premiers explorateurs du Canada étaient célébrés dans des histoires sentimentales et mélodramatiques.

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