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Révérend Mr. John Nelson: Un Missionaire avec une Mission Impossible1

par Uta H. Fox

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Une photo des élèves, enseignants et visiteurs du Red Deer Indian School: un nombre maximum de participants à l'école devint une nécessité pour s'assurer de fonds.Les ressources de l'Église méthodiste étaient dépassées, mais des facteurs tels que la critique biblique, le Darwinisme, et l'emphase portée sur l'explication rationnelle qui influença grandement la théologie méthodiste, contribuèrent aussi au déclin de l'enthousiasme pour l'évangélisation des Premières nations. Le méthodisme devint une dénomination attirée par la classe moyenne urbaine et les fermiers de classe aisée. l'Église concéda ainsi une grande part de son héritage évangélique aux forces laïques. Peut-être que les exigences relatives à leurs ressources et l'intensité déclinante du travail de mission indienne aide à expliquer la friction entre l'Église et le gouvernement fédéral. Ostensiblement, les méthodistes ignorèrent les procédures pour remplir et répondre aux rapports. L'historien William Brooks maintient que le conflit entre le gouvernement fédéral et la Méthodist Missionary Society était basé une "confrontation entre bureaucrates rivaux" concernant des problèmes "d'administration et de juridiction."6

Le changement concernant les subventions du gouvernement pour l'éducation industrielle fut une source de conflit entre l'Église et le gouvernement, et la cause d'une grande frustration pour Nelson. Initialement, Ottawa payait toutes les dépenses pour l'éducation industrielle, mais les coûts grimpèrent, et alors que l'école de Red Deer était prête à ouvrir ses portes, le gouvernement fédéral institua un système de subventions proportionnelles au nombre d'habitants comme base de ses fonds. Ces subventions rendaient certaine non seulement la compétition entre les dénominations, mais aussi celle entre les écoles de jour et les pensionnats. Les églises devant s'assurer d'une constante source de recrues, l'assistance maximum devint un but et aussi une nécessité. Clairement, avec l'implantation de ce type de subvention proportionnelle, les écoles industrielles s'orientèrent davantage vers l'utilitaire et le monde des affaires. La subvention pour l'école de Red Deer était de 130 $ par élève. Avec cette somme, l'école avait la charge de la nourriture, l'habillement, les réparations, les salaires, les soins de santé, et le transport des élèves. Le ministère des affaires indiennes payait pour le terrain et les bâtiments, quelques réparations, et les fournitures scolaires. L'Église méthodiste se considéra encore désavantagée financièrement quand ces mesures austères furent implémentées, particulièrement parce que d'autres dénominations avec reçu de pleines subventions jusqu'en 1894. Selon Hayter Reed, commissaire des Indiens, si l'école était incapable de survivre avec sa subvention, la faute était "attribuée à un manque de propre gestion." La mauvaise situation financière des écoles dirigées par les méthodistes au Canada exaspérait tant Dr Sutherland qu'en 1897 il rapporta au gouvernement que les méthodistes dépensaient plus de 40.000 $ par an au delà de ce qu'ils recevaient en subventions fédérales pour leur missions indiennes.7

Le manque de fonds affecta la taille de l'institution de Red Deer. À l'origine, deux bâtiments pouvant loger quatre-vingt élèves devaient être construits à Red Deer., mais cela fut réduit à une structure de 64 pieds par 65 pieds avec des murs de 2 pieds d'épaisseur, une toiture en bardeaux et un clocher surplombant l'entrée principale, et accommodant cinquante élèves seulement. Le bâtiment abritait ensemble cinquante élèves garçons et filles, mais aussi le directeur, sa famille de six personnes, et quelques uns des employés, tous vivant et travaillant sous le même toit. Essayant d'obtenir un bâtiment supplémentaire, Dr Sutherland signala que "Avec l'accommodation limitée, il est quasiment impossible de sécuriser la séparation des sexes, ce qui est si important pour le caractère et l'efficacité d'une telle institution." Un nouveau bâtiment pour les garçons et une habitation séparée pour le directeur et sa famille, furent finalement terminés fin 1897, et cela ne fut pas dû au fait du surpeuplement à l'école de Red Deer, mais parce que l'Église méthodiste ferma son école du jour de Hobbema sur la réserve Louis Bull en juin 1896 et déménagea les élèves à Red Deer. 8

La tendance du gouvernement pour faire des économies s'étendit jusqu'au fonctionnement quotidien de l'école. Pas un détail ne semblait banal aux yeux du ministère des affaires indiennes. Dans son effort pour encourager l'économie, le ministère, par exemple, demanda que si l'école commandait des châles épais à la place de capes, les châles devaient durer au moins quatre ans. Les chapeaux de paille devaient être d'abord fabriqués à l'école, et si cela n'était pas possible, seulement des chapeaux peu coûteux pouvaient être achetés.9

En plus des réductions de fonds, Révérend Mr Nelson devait faire face à un autre problème avec l'école. Par exemple, des problèmes de structures apparurent presqu'immédiatement après la fin de la construction du bâtiment en 1893. Nelson maintenait qu'un drainage défectueux aux toilettes des garçons contaminait l'eau du puits, et que l'école avait des difficultés à maintenir une provision d'eau de leur puits adéquate: "(le puits était)... asséché trois fois par jour. On a aussi deux grands réservoirs pour récupérer l'eau du toit. Notre provision étant trop petite, on a dû puiser de l'eau de la rivière et la mettre dans un réservoir, ce qui est une lourde tâche et du temps de perdu." Des feux naturels ou accidentels restaient un danger permanent. Le commissaire des Indiens Reed recommanda que l'école ait des sceaux et des haches, des sorties de secours, et des fûts remplis d'eau situés à des endroits faciles d'accès. Quand il apprit que la provision d'eau était insuffisante, même pour subvenir aux besoins quotidiens de l'école, Reed leur conseilla de tirer l'eau de la Red Deer River, et de s'assurer qu'une provision suffisante soit entreposée à portée de main pour combattre le feu, au cas où il devait en éclater un.10

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