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Révérend Mr. John Nelson: Un Missionaire avec une Mission Impossible1

par Uta H. Fox

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Un groupe d'élèves indiens de Saddle lake, Alberta, en route au Red Deer Industrial School: les étudiants furent envoyé comme porte-paroles pour l'école, mais cela n'a pas cessé les désertions.Nelson ne rencontra pas de difficultés à remplir l'école quand elle fut ouverte. Géographiquement, Red Deer était située dans une région à forte présence méthodiste, et les enfants des réserves de Morley, Hobbema, White Whale Lake, Whitefish Lake, Goodfish Lake et Saddle Lake allaient à l'école. Cinquante-deux enfants furent admis, soit deux de plus que la capacité normale de l'édifice. Comme les écoles industrielles de Qu'Appelle et Battlefort, l'école de Red Deer acceptaient les garçons et les filles (l'école industrielle indienne St. Dunstan de Calgary n'admettait que les garçons). A l'école, les élèves furent rapidement endoctrinés au mode de vie euro-canadienne en suivant un programme d'une demi-journée de travail et dune demi-journée d'étude. Les garçons apprenaient la menuiserie, l'agriculture, la forge, et plus tard la cordonnerie. Les plus âgés des garçons construisirent aussi des clôtures, déracinèrent des troncs d'arbre et firent du débroussaillement. Comme Révérend Mr Nelson le rapportait: "... le site du bâtiment était une véritable forêt." Lors du premier hiver, les garçons avaient coupé 8000 traverses, avec une moyenne de 200 par jour pour chaque garçon. ce dernier fait impressionna tant Nelson qu'il écrivit: "De mon avis, au moins, l'idée trop répandue que les Indiens sont naturellement paresseux n'est pas du tout fondée dans l'observation actuelle." Les filles apprenaient les tâches ménagères telles que faire la lessive, la cuisine et la couture. Le directeur déclara: "... les parents sont ravis de savoir que leurs filles sont capables de faire du bon pain et de les voir habillées proprement avec des vêtements coupés et fabriqués par elles-même." Tandis que Nelson trouvait que les élèves avaient fait d'excellents progrès dans leurs études, il n'était pas aussi satisfait de leur progrès à apprendre l'anglais. Puisque une partie de l'équipe enseignante parlait couramment le cri, c'était plus facile pour eux et les élèves de converser dans cette langue. Alors, pour promouvoir l'anglais, "... Tous les soirs, chaque élève doit réciter une phrase en anglais de sa propre composition."17

Assister à un Centenary Méthodiste Meeting à Hamilton, Ontario, le 4 octobre 1886: Jonas Goodstoney, le Chef Samson et le Chef Pakan [James Seenum]. Malgré que Pakan a exigé le retour de son fils en 1894, la tribu de Seenum envoyait des étudiants à Red Deer au courant de ses vingt-six ans. Le Chef Samson opposait l'emplacement à Red Deer et a boycotté l'école.Malgré l'optimisme du directeur Nelson, deux problèmes empestèrent le bon déroulement de l'école tout au long de son histoire: le recrutement et l'absentéisme. La subvention proportionnelle obligeait de maintenir les inscriptions à un nombre maximum, ce qui se révéla de plus en plus difficile car certains parents méthodistes indiens ne désiraient pas engager leurs enfants dans cette institution située loin de leur communauté. Généralement, les parents voulaient que leurs enfants reçoivent une éducation comparable à celle des enfants non-indiens, mais l'usage des punitions corporelles et le taux élevé de maladies à l'école en aliénaient beaucoup. Parce que la présence scolaire n'était pas encore obligatoire, l'école se devait d'entretenir de bons rapports avec les parents d'élèves et la communauté méthodiste indienne. Nelson croyait que si les parents pouvaient seulement constater immédiatement ce que l'institution avait réalisée dans une période de quelques mois, alors il pourrait: "populariser l'école sur la réserve." Il reçu la permission du ministère des affaires indiennes pour amener un nombre d'élèves à la réunion annuelle de l'Église méthodiste du district de Saskatchewan, tenu à la communauté crie de Saddle Lake au mois de mai 1895. Révérend Mr Nelson fut si enchanté du résultat de la réunion qu'il rapporta au ministère:

Une soirée nous a été consacrée. Les enfants se sont adressés à une audience comble en anglais et en cri.

Les gens étaient ravis de ce qu'ils voyaient et entendaient, particulièrement les parents des élèves.

Pour les gens, le contraste dans l'apparence et le comportement de ces élèves par rapport à ceux de la réserve était frappant. Un homme ... dit qu'il avait eu l'intention de retirer son fils de l'école pour en envoyer un autre à sa place, mais qu'il désirait maintenant qu'il y reste le plus longtemps possible. Comme résultat de notre visite, la répugnance dans l'opinion est telle que les gens proposent de placer leurs enfants dans l'institution, sans être sollicités. Huit enfants intelligents, actives et en bonne santé sont arrivés aujourd'hui.

Cependant, utiliser des élèves comme ambassadeurs bienveillants n'arrêta pas les problèmes de désertion. Selon le "Register of Admissions and Discharges" (registraire) de l'école de Red Deer, parmi les cinquante-deux élèves admis en 1893, douze (23 pour-cent) désertèrent.18

Depuis le début de l'école, les méthodistes indiens réagirent activement à l'éducation industrielle à Red Deer. l'influent chef Cri James Seenum (Pakan) de Saddle lake demanda le retour de son fils en 1894, après que ce dernier ait passé seulement une année à l'école. Quelques autres parents firent la même demande et obtinrent le retour permanent de leurs enfants. Deux filles furent relâchées tout simplement parce qu'on avait besoin d'elles à la maison. Les règlements du ministère des affaires indiennes stipulaient que seul le commissaire des Indiens pouvait admettre, relâcher ou accorder la permission aux élèves de quitter l'institution pour n'importe quelle période de temps. Cependant, le temps ne permettait pas toujours au processus de communication entre la demande des parents et la réponse du commissaire des Indiens à Régina d'être complété. Par exemple, un groupe de la réserve de Louis Bull à Hobbema vinrent chercher leurs enfants pour les ramener à la maison. Sans permission officielle, Nelson les laissa faire. Il craignait qu'un refus "... aurait entraîné des problèmes inutiles." Bien que les élèves n'avaient pas de vacances, une absence était occasionnellement rallongée pour rendre visite à la famille, et cela pour une période de temps pré-déterminée. Une fille fut autorisée à passer deux semaines à la maison à condition "... qu'elle ne doit pas être autorisée à rester plus longtemps que le temps spécifié."19

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