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Le parc naturel de la tremblaie: Une perspective biologique

par W. Bruce McGillivary

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Des peupliers tremble (Populus tremuloides): Le forêt-parc de la Tremblaie est une transition entre la pastorale et la forêt boréale, entre les contreforts et les prairiesLes relations entre les cultures humaines et leurs environnements sont proche et complexes. La grande diversité des cultures aborigènes au niveau mondial est, en partie, une fonction des différences qui forment l'histoire. Incontestablement, la terre a déterminé les pratiques de chasse, les formes de la colonisation, les abris, l'agriculture et les activités récréatives. Le parc de la tremblaie de l'Alberta n'est pas un grand biome comme une forêt pluviale tropicale ou un désert. Il est mieux défini comme un écotone ou zone de transition entre la prairie aride du sud et la forêt boréale plus humide et froide du Nord. La question de savoir comment son caractère a donné forme à la vie de ses occupants humains relève plus de la sociologie. En tant que biologiste, je veux explorer les aspects naturels de la terre. Peut-être qu'avec cette perspective nous pourrons commencer à comprendre nos sentiments pour cette place que nous appelons "chez nous".

La région de terres à parc naturelle1 est zone de transition nord-sud entre la prairie aride et la forêt boréale. C'est aussi une zone de transition est-ouest entre les piedmonts et la prairie. Avec seulement quelques exceptions, c'est un paysage canadien unique qui s'étale à travers une partie de l'Alberta, le Saskatchewan et le Manitoba. En Alberta, elle couvre environ 10 à 15 pour-cent de la surface disponible pour une étendue de 60 000 kilomètres carrés. Aujourd'hui c'est la région la plus densément peuplée et, en même temps, le paysage albertain le plus grandement altéré Géologues et botanistes ont conspirer pour davantage diviser la région en trois types - Peace River, le centre et les piedmonts - mais pour ceux d'entre nous qui sont hors de ces disciplines, les différences entre ces trois régions sont relativement subtiles.

Les régions naturelles sont construites sur du substrat rocheux et des sols modifiés par le climat. Le schiste ardoisier historique du substrat du parc de la tremblaie a été balayé par les glaciers de la période glacière du Wisconsin. La glace a quitté l'Alberta il y a de cela 2000 à 12 000 ans. Même en ce temps-là le climat n'était pas propice au parc de la tremblaie, étant trop glacial et par conséquent trop continental pour supporter les trembles. La présente configuration de l'habitat albertain n'existe que de quelques milliers d'années.2 Puisque le parc de la tremblaie est un habitat relativement jeune et hétérogène (c'est-à-dire comme zone de transition, il varie considérablement, spécialement entre le nord et le sud), il n'est pas surprenant qu'il n'a pas généré des espèces ou des cultures uniques.

Un paysage de bosses et creux; le sol se plie au fur et à mesure de la glace fond entre les sédiments glaciaux.On peut trouver l'évidence du passage des glaciers dans les dépôts de surface qui forment les sols et donne forme à la terre de la région. Quand les glaciers ont fondu, ils ont laissé des montants énormes d'eau créant des lacs (et sédiments de lacs) et de puissantes rivières dans des larges et nouveaux chenaux. Ces déversoirs, de nos jours, retiennent des rivières asséchées ou des chaînes de lacs ou encore sont les chenaux des rivières modernes. De vastes quantités ont été apportées et ultérieurement rejetées par les glaciers, De larges rochers reposent sur le sol du parc de manière "erratique". Des dépôts mixtes issus des glaciers ont formé des "moraines" - ou plus familièrement le relief en creux et bosses des nids de poules de la prairie. Le kettle ou dépression se remplissait souvent d'eau, celle-ci étant formée quand la glace enterrée sous les sédiments glacials a finalement fondu, causant le sol à s'affaisser. D'autres éléments de l'ère glaciaire délaissés sur le sol du parc sont des drumlins (collines rondes) et des eskers (crêtes sinueuses), les deux étant formés par le dépôt sédimentaire de matériaux dans les chenaux d'eau de fonte. Des dépôts soufflés par le vent de débris du sol glaciaires et sable fin sont éparpillés partout dans le centre de l'Alberta. Les lacs qui pointillent la région et les rivières qui la traversent attestent de l'affouillement glacial et de la puissance d'érosion des eaux de fontes mouvantes.

Les températures froides sont un élément moderne du parc de la tremblaie. En fait, avec une température moyenne annuelle de 2 degrés Celsius et environ 260 jours en bas de 0, on pourrait penser que l'ère glacière demeure encore pour nous. Les sols du parc sont noirs et riches sous la végétation de la prairie, mais plus claire et grise dans les régions boisées. On trouve des sols de type Solonetz (sols salés) dans le centre du parc, produisant le caractère alcalin de nombreux terrains marécageux et lacs. La transition sud-nord de la prairie à la forêt boréale est régulée par le climat et les sols et marquée par la végétation. Le sud du parc est connu comme le bocage, région dominée par les herbages mais parsemée de petites touffes de trembles en cuvette qui amoncellent l'humidité. Comme le taux d'humidité des sols augmente en allant vers le nord, la fréquence des arbres se fait plus grande, le parc de la tremblaie étant une forêt abondante à sa frontière nord.

L'arbre dominant du parc est le peuplier faux-tremble (Populus tremuloides). Une autre variété populaire qui est plus commune dans les endroits plus humides, le long des rivières, au bord des lacs, et dans le nord, est le sapin baumier (Populus balsamifera). Les livrées, le fléau des trembles et la plupart des autres feuillus ne peuvent pas digérer les feuilles du sapin baumier. Fait digne de remarque, les chevreuils et autres animaux forestiers partagent le même dégoût pour ces sapins. Dans les bocages de peupliers-trembles, les plantes de sous-bois ont joué un rôle important dans les cuisines du parc. Les fruits de la symphorine blanche (Symphoricarpos albus), de l'amélanchier à feuilles d'aulne (Amelanchier alnifolia), du cerisier de Virginie (Prunus virginiana), de l'airelle canneberge (Viburnum edule), et du framboisier (Rubus idaeus) fournissent une cueillette naturelle.

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