Les Huttériens en Alberta
Les colons hutériens commencent à arriver en Alberta, en provenance du Dakota, en 1918. La Première guerre mondiale a apporté une necessité pour le patriotisme aux États-unis, et lui étant liée une forme de persécussion des colons anti-guerre, certains sont vus comme des traites et sont envoyés dans des camps d'opposants. La préservation d'un style de vie collectif, conservateur et pacifique font qu'ils recherchent à être exempter des services publiques ou militaires, et ils éduquent leurs enfants via un système d'éducation indépendant. Les termes d'un accord conclu en 1899, entre les Huttériens et le gouvernement candian semble supporter ce style de vie, bien que le contrat n'a pas toujours été incontesté. Comme ailleurs, l'opinon populaire albertaine a alternativement supporté ou condamné les Huttériens pour leur style de vie unique.
Les Huttériens sont la secte anabaptiste encore existante la plus radicale. Ils sont alliés avec les Mennonites et les Amishes qui pratiquent aussi le baptisme adulte, mais la doctrine mennomite suit strictement un passage des Actes 2:44: "Et tous ceux qui croyaient étaient ensembre et partageaient tout en commun." L'autorité absolue et éternelle vient de Dieu, croient les Huttériens, et ceux qui le suient doivent renoncer à la nature transitoire d'un façon de vivre mondaine afin réflecter sa permanence spirituelle. L'esprit rebelle naturel de l'homme s'exprime en dehors de la colonie, qui est affligée de multiples problèmes sociaux et de misère individuelle, mais une vie en commun - hiérarchique, diciplinée, et conservatrice, conduit l'homme plus près de Dieu.
L'histoire des Huttériens, telle que préservée fidèlement par les prières, chansons et manuscrits, est grandement une histoire de persécution. En 1528, des paysans moraves et tyroliens se rassemblent autour de Jakob Huter afin de s'opposer à la guerres et aux taxes de guerre. Mais leur style de vie collectif et leur non-conformité religieuse irritent les autorités, et en 1536, Huter est arrêté et brûlé sur le pieu. Beaucoup d'Hutériens trouvent refuges auprès de nobles moraviens au cours du reste du seizième siècle, mais d'ici 1620, les choses ont empiré. Beaucoup d'Hutériens fuient en Hongrie, où ils sont protégés par des nobles protestants, mais leur existence collective. sans cesse attaquée, est abandonnée entre 1683 et 1761. Vers 1740, quand les persécutions s'intensifient de nouveau sous le rêgne catholique de Maria Theresa, des groupes de camarades s'enfuient en Transylvanie et en Wallachie.
En 1770, en réponse à l'invitation de Catherine la Grande, un restant d'Huttériens se déplacent en Russie. La paix et la prospérité s'installent lors des années qui s'en suivent, mais le mécontentement aussi. En 1818, ayant développé des aptitudes et de la persévérence agricoles considérables, les Huttériens décident à nouveau d'adopter un style de vie sans propriétés privées. Un renouveau est en cours vers les années 1850, et en 1859, guidé par Michael Waldner, un groupe rétablit le style de vie en commun. Cependant, la politique de réussification du nouveau gouvernement tsariste pousse à nouveau les colonies huttériennes vers l'assimilation, et en 1874, le premier groupe d'Huttériens naviguent vers les États-unis.
Bien que n'ayant pas été si dramatique, l'histoire des Huttériens en Alberta, ne s'est pas faite sans douleur. L'Accord conclu avec le Canada est rassurant, mais le déplacement de nombreuses colonies vers l'Alberta entre 1918 et 1920 entraine des pertes considérables. Cinq colonies Lehreriennes et quatre colonies Dariusiennes (nommée d'après Leher et Darius) s'installent dans le sud de l'Alberta, soit entre Magrath ou Cardston, ou encore au nord-est de Calgary. Les agents des terres on rassemblé des terrains dans la région, mais les premières années de la colonisation sont particulièrement difficiles pour les colons déplacés. L'établissement de formes de style de vie en commun entraine des formes de construction de batiments, de forage de puits et d'achat de matériel agricole et bétail familières.
Les chemins du patrimoine deCKUA:
Pour écouter les Chemins du patrimoine , vous avez besoin du lecteur RealPlayer, disponible gratuitement sur le site de RealNetworks:
- Ethnic Settlement: Hutterites, Part One - Listen to learn about the history of the Hutterites: the events that led to their eventual emigration to America.
(disponible en anglais seulement)
Lire | Écouter - Ethnic Settlement: Hutterites, Part Two - The over 25,000 Hutterites who now live in Alberta have a long history of persecution since the seventeenth century. Hear how they came to the plains of America in the late nineteenth century, and to Alberta in 1917.
(disponible en anglais seulement)
Lire | Écouter - Ethnic Settlement: Hutterites, Part Three - The Alberta government passed the Land Sales Prohibition Act in 1942, limiting the spread of Hutterite colonies. Hear how Hutterites have fared in Alberta until the present day.
(disponible en anglais seulement)
Lire | Écouter
- The University of Calgary's History Department's Doukhbors, Mennonites and Hutterites feature
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NFB Films:
- The Hutterites: The followers of Jacob Hutter live in farm communities, devoutly holding to the rules their founder laid down. Through the kindness of a Hutterite colony in Alberta, this film, in black and white, was made inside the community and shows all aspects of the Hutterites' daily life. 1964.
- Born Hutterite: The communal Hutterite way of life is utopian. Food, shelter and clothing are guaranteed. But it is a world that limits individual choices. Born Hutterite chronicles the struggles of two individuals who found it impossible to stay in the colony. Meet Sam Hofer, a spiritually rebellious young writer who left to explore alternative sources of spiritual inspiration, and Mary Wipf, an outspoken mother of 10 who left when she could not convince the Hutterite authorities that a strong intervention was needed to save her family from her abusive, alcoholic husband. A candid look at two people struggling to create a new life and at a community struggling to hang on to its collective future. 1997.