Premières nations et colons
Le Nord-Ouest deviens l'Ouest:
Autochtones et nouveaux venus
Bien que des écrivains du dix-neuvième décrivent parfois l'Ouest canadien avec des termes tels que «La grande terre isolée» ou une frontière déserte, la région est en fait le lieu de résidence de milliers de gens. C'est aussi une région très variée.
Ses résidents parlent différentes langues qui sont nombreuses; ils ont des modes de vie distincts et des croyances variées. En fait, beaucoup d'historiens ont suggéré que l'ancien Nord-Ouest de la traite des fourrures était un phénomène social fascinant. Sylvia Van Kirk l'a décrit comme étant «... une société qui reconnaît l'importance de la famille et de la parenté et où les femmes autochtones ont une contribution vitale à faire.» (Trad. YLG) Cette société est «... basée sur un proche partenariat économique entre les indiens et les blancs et sur un intermariage extensif.» (Trad. YLG) et son déclin «... est à regretter car le mélange de la culture indienne et européenne aurait pu être une expérience humaine enrichissante.» (Trad. YLG)
Les résidents métis, européens et autochtones de l'ancien Nord-Ouest doivent faire face à des changements significatifs quand le gouvernement de la nation canadienne récemment créée acquiert ce territoire en 1869-1870. Les résidents de la colonie de la Rivière Rouge entourant la fourche des rivières Rouge et Assiniboine s'opposent à cette prise de contrôle et force le gouvernement du Canada à créer une nouvelle province, le Manitoba, et un gouvernement pour le reste du territoire de la Terre de Rupert qui sera appelé les Territoires du Nord-Ouest.
Le gouvernement du Canada et les gouvernements nouvellement créés pour le Manitoba et les Territoires du Nord-Ouest sont tous intéressés à encourager la colonisation des nouvelles terres, mais pour cela certains problèmes doivent être résolus. Dans la colonie de la rivière Rouge, autour de ce qui va devenir Winnipeg, Lord Selkirk a acquis une sorte de droit à la terre sous la forme d'une concession de terre issue de la Compagnie de la Baie D'Hudson et d'un traité avec le chef Peguis et les Saulteux/Ojibwa. Cependant, partout ailleurs des traités seront nécessaires pour que la colonisation se réalise. La résistance de la rivière Rouge a aussi mis en avant l'intérêt des métis pour les terres, et la législation créant la nouvelle province du Manitoba stipule que des terres doivent être réservées pour les métis et leurs enfants. Dès 1871, le gouvernement du Canada commence à négocier une série de traités avec les Premières nations de l'Ouest canadien comme prélude à la colonisation. En même temps, un système d'allocation de «titres provisoires» ou certificats provisoires autorisant le propriétaire à réclamer la terre est mis en place pour les métis. Ces traités et le processus de certificats provisoires sont expliqués en plus grand détail dans la Phase I.
Les chemins du patrimoine de CKUA:
Pour écouter les Chemins du patrimoine , vous avez besoin du lecteur RealPlayer, disponible gratuitement sur le site de RealNetworks:
- Phase I: : Les premiers pas de l'Alberta: Premières nations et métis::
- Phase I: Les premiers pas de l'Alberta: Premières nations et métis:
[haut] [Retour] [De nouvelles communautés] [Un nouveau départ] [Des albertains aventureux]