Glossaire: La vie rurale
Chemin de fer Canadien du Nord: Jugé second transcontinental du Canada, le Chemin de fer Canadien du Nord (CNR)est incorporé en 1899 suivant la fusion de deux petites lignes secondaires de transport du grain du Manitoba. Au sommet de sa gloire, le CNR possédait 16 093 km de voie ferrée transcontinentale, avec des voies rejoignant Montréal à Vancouver. Cependant, résultat de l'éruption de la guerre 1914-1918 et des coûts de constructions onéreux, le CN a rencontré de sérieuses difficultés financières. En 1917, sur la recommandation d'une commission royale, le gouvernement fédéral a décidé de combiner les opérations du Canadien National, propriété du gouvernement, et celles de la compagnie privée, CNR, qui connaissait de sérieux problèmes financiers. La nouvelle compagnie de chemin de fer allait être appelée le Canadien National en 1918. Pour en apprendre plus sur cette compagnie, visitez le site du Canadian Northern Railway.
Canadien Pacifique: Premier chemin de fer transcontinental connectant les côtes de l'Atlantique et du Pacifique. En 1872, le Canadien Pacifique Limitée est mandaté par le parlement d'Ottawa comme étant la réponse à une promesse faite à la Colombie-Britannique de construire une chemin de fer pacifique dans les dix années suivant l'entrée de la Colombie-Britannique dans la confédération canadienne. Bien que la ligne ferroviaire va connaître des scandales et des manques de fonds, le dernier effort est conduit par Donald Smith, Lord Strathcona. Vers le milieu de l'année 1886, des trains circulent régulièrement vers la côte pacifique, permettant ainsi à Vancouver d'émerger comme étant le nouveau terminus de la côte ouest. Dans les années qui suivent, le Canadian Pacifique transporte des colons et des marchandises au travers des plaines de l'Ouest et de l'Ouest lointain, entre ses produits en bourse, et prospère de la vente de ses terres et du trafic grandissant de l'Ouest.
Loi des terres fédérales: loi établie par le gouvernement fédéral en 1872 pour encourager la colonisation. Sous les termes de cette loi, le gouvernement fournissait 160 acres (65 hectares) de terres à chaque chef de famille ou à une personne de sexe masculin âgé de plus de 21 ans s'il payait des frais d'inscription de 10 dollars, résidait sur la terre pendant trois ans et construisait une demeure permanente.
Taxe d'entrée: Légiférée en temps que partie de la Loi sur l'immigration chinoise, en 1885. la Loi stipule que toute personne d'origine chinoise désirant entrer au Canada doit payer au gouvernement fédéral des frais de 500 dollars par personne, c'est-à-dire une taxe d'entrée. La taxe est si chère que, dans bien des cas, seulement un seul membre d'une famille peut s'offrir le luxe d'un voyage au Canada, devant laisser sa femme et ses enfants derrière lui. De 1885 à 1923, le gouvernement fédéral collecte de cette taxe une somme estimée à 123 millions de dollars. La Loi sur l'immigration chinoise a mis un frein à l'immigration et cela jusqu'en 1947.
Homestead (Lot de colonisation ou bien familial): Une maison de ferme qui est située sur la terre occupée par un propriétaire, entourée de ses dépendances, exempte de saisie ou de vente forcée pour cause de déficit. Sous les termes de la Loi des terres fédérales, la "Demeure permanente" et toutes les dépendances de ferme étaient considérées être le homestead.
Homesteader: Colon vivant et travaillant sur une concession ou homestead. De nombreux immigrants qui sont venus au Canada sont devenus des colons ou homesteaders.
Immigrant: Personne qui quitte un pays (généralement son pays d'origine) dans le but de s'établir de façon permanente dans un autre pays.
Politique nationale: Politique directive du gouvernement conservateur de John A. MacDonald visant la création de la nation et à créer une économie industrielle en bonne santé. La Politique nationale était basée sur trois idées principales: la Politique nationale, ou tarifs protecteurs élevés; l'achèvement d'un chemin de fer transcontinental; et la colonisation de l'Ouest grâce à l'immigration. Le gouvernement fédéral croyait que tous les Canadiens bénéficieraient de cette politique, et qu'avec elle le Canada deviendrait une vraie nation au sens large du terme.
Navvy: Terme d'argot utilisé pour décrire les travailleurs immigrés, particulièrement ceux qui travaillaient à la construction du chemin de fer et des routes.
Territoires du Nord-Ouest: Région occidentale canadienne connue sous le nom Terre de Rupert avant son acquisition par le gouvernement canadien en 1869. La Loi sur les Territoires du Nord-Ouest de 1875 détermine que la région sera gouvernée par un conseil nommé jusqu'au moment où la population garantirait la nécessité d'avoir des fonctionnaires élus. La capitale de la région était initialement Battleford, cela jusqu'en 1882 lorsqu'elle fut déplacée à Regina. La province du Manitoba fut incorporée en 1970, tandis que la Colombie-Britannique rejoint la confédération en 1874. En 1905, le gouvernement Laurier crée deux provinces de l'Ouest issues des Territoires du Nord-Ouest : l'Alberta et la Saskatchewan.
Polygamie: Coutume d'être marié(e) à plus d'une personne en même temps. Habituellement, le mariage d'un homme avec plus d'une femme, ou la pratique d'avoir plusieurs épouses en même temps.
Racisme: Toute forme de communication, action ou façon d'agir, volontaire ou non, qui dénie la reconnaissance, les avantages, les droits d'accès à une personne ou à une communauté, sur la base de leur appartenance ou appartenance perçue à une communauté culturelle, ethnique ou raciale.
Hommes de rémission: Lors de la fin des années 1880, le gouvernement britannique a commencé à exiler des hommes ayant commis des «indiscrétions». De tels hommes sont souvent exilés au Canada où ils vivent de l'argent envoyé par leur famille du pays natal. Ces «hommes de rémission» sont généralement issus de la classe supérieure et sont bien éduqués. Beaucoup d'entre eux trouvent du travail dans les fermes d'élevage et deviennent une partie proéminente du décor social de l'Ouest canadien durant le quart de siècle précédant la Première Guerre mondiale.
Terre de Rupert: Territoire comprenant le nord du Québec et de l'Ontario, du Manitoba, de la Saskatchewan, de l'Alberta, et ce qui est maintenant le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut, qui fut accordé à la Compagnie de la Baie d'Hudson en 1670 par Charles II d'Angleterre. Nommée en l'honneur du Prince Rupert, cousin du roi et premier gouverneur de la Compagnie de la Baie d'Hudson, on accorde à la compagnie le monopole sur les fourrures et le contrôle total du territoire. La Compagnie de la Baie d'Hudson avait déjà construit près de 100 postes de traite des fourrures vers 1869, lorsque le gouvernement canadien racheta la Terre de Rupert de la compagnie pour une valeur de 300 000 livres anglaises.
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