La traite des fourrures après 1900
La traite des fourrures ne s'éteignit pas complètement, bien que la plupart des manuels et des ouvrages d'histoire générale du Canada lui accordent peu d'attention, passé 1870. La plupart des postes restèrent en activité un certain temps. Dunvegan ne ferma qu'en 1918 et certaines parties du poste de Fort Chipewyan restèrent en usage jusqu'en 1964. Le nombre et la valeur des fourrures produites continuèrent d'augmenter dans de nombreuses régions du Canada jusque bien avant dans le XXe siècle. Le développement des fourrures d'élevage et d'autres entreprises modifièrent ce secteur d'activité, mais ne l'éliminèrent pas. Dans la plus grande partie du nord du Canada, la traite des fourrures demeura l'un des plus importants secteurs économiques, en particulier pour les Premières nations et les Métis. Néanmoins, la traite des fourrures ne joua plus le même rôle social, économique et politique en Alberta après la décennie 1880, mais jusqu'à cette époque, elle avait un impact sur toutes choses, depuis la population jusqu'aux coutumes sociales. Les sites historiques et archéologiques, y compris ceux de Dunvegan, de Rocky Mountain House, de Fort Edmonton, de Fort Victoria, de Fort George et la Maison Buckingham, et de Fort Whoop Up, restent des lieux marquants pour entrevoir le rôle qu'a joué la traite des fourrures dans notre histoire. De nombreuses présentations d'objets et collections provenant de Fort Chipewyan, conservées au Glenbow et au Musée provincial de l'Alberta, contribuent également à raconter cette fascinante histoire.