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La religionL’Eglise Catholique romaine était le centre des premières communautés francophones dans l’Ouest. Les villages et les villes se formaient autour des missions, et le curé de la paroisse offrait plusieurs fonctions dans le service de ses paroissiens. L’église elle-même était un lieur de rassemblement pour les activités sociales, et le clergé prenait souvent responsabilité pour l’organisation de divers festivals et célébration. Saint Vincent, comme communauté pionnière développante, comptait beaucoup sur le soutien de l’Eglise dans ses années formatives. L’historienne Juliette Champagne note que les paroissiens incorporaient les croyances et les rituels religieux dans leur vie de tous les jours. Les fermiers demandaient au curé de bénir une poignée de grain à être mélangé avec le restant des semences; ils enfouissaient des médailles sacrées dans le sol et plaçaient des feuilles de palmier bénis dans les édifices sur la ferme. Assister à l’église donnait une chance de socialiser. Les habitants rencontraient leurs voisins et donnait une opportunité de faire leurs affaires au hameau. Les paroissiens faisaient aussi du bénévolat pour la paroisse, et la paroisse donnait du soutien lorsqu’on en avait de besoin. Ils priaient pour de bonnes moissons, pour de la force et pour chasser les tempêtes de grêle et les gelées. Initialement voulant réussir avec la colonie à Saint-Paul-des-Métis, le père Lacombe et le père Thérien ont d’abord fait la promotion de Saint Vincent en 1901 pour ses pâtures et sa terre fertile. Plusieurs pionniers sont venus à la région à cause de son potentiel pour de bonnes récoltes. Par contre, comme colonie pour les pionniers métis, Saint-Paul-des-Métis n’était pas ouvert à l’établissement de l’extérieur, et les familles de l’Europe et du Québec devaient chercher ailleurs pour établir leurs homesteads. Saint Vincent et devenu un de ces lieux de rassemblement, et les pionniers y ont resté même après que Saint-Paul-des-Métis fut ouvert à l’établissement de l’extérieur en 1909. Puisque la population fut comprise presque entièrement de catholiques romains dans ses années formatives, l’évolution logique pour la communauté était d’obtenir un curé pour la paroisse. En 1907, le père Eugene Bonny fut nommé par l’évêque Grandin pour servir Saint Vincent. Peu longtemps après son arrivée, la première église fut construite; le 13 mars 1912, l’évêque Emile Legal a officiellement nommé Saint Vincent comme paroisse (son ancien nom fut Saint-Vincent-de-Denisville). Trois autres églises furent construites dans l’histoire de la mission. Une nouvelle église serait détruite par le feu en 1918, et c’était en 1934 qu’une église adéquate fut finalement construite pour service la population croissante. Pour payer pour la construction de ces églises, les prêtes de la paroisse organisaient des levées de fonds telles que les loteries, les jeux de cartes et les bazars, et demandaient aussi des dons des paroissiens. En plus des œuvres des missionnaires Oblats et des prêtres catholiques qui ont servi la communauté au cours des années, les Sœurs de l’Assomption ont laissé leur marque sur le développement spirituel de la paroisse de Saint Vincent. En 1929, le curé Charles Okhuysen a demandé l’évêque du diocèse d’Edmonton que les Sœurs de l’Assomption soient envoyées à la paroisse pour assister dans l’éducation de la population. Elles ont enseigné à l’école de la région qui était connue dans le temps comme l’école Arctic, et ont apporté de l’instruction francophone et religieuse de qualité à la communauté, où elles sont restées jusqu’à la fermeture de l’école en 1965. Le père Charles Chalifoux arriva à Saint Vincent quelques années après les Sœurs de l’Assomption et serait la personne religieuse le plus important de l’histoire de la communauté comme paroisse. Il fut nommé curé en 1933 et a bientôt commencé à travailler sur la construction d’une nouvelle église. Trouvant des matériaux dans la Crise était difficile, mais le père Chalifoux avait plusieurs talents. Il a rassemblé la communauté pour le travail et l’inspiration, et en utilisant des matériaux recyclés, il fut capable de décorer la nouvelle église avec du décor ajouré. En 1991, une exposition de ses œuvres, sauvées lorsque l’église fut démolie en 1973, fut possible grâce à l’assistance du Musée historique de Saint Paul. Source: * Champagne, Juliette Marthe. "Isidore Cassemottes" De Saint-Vincent Alexandre Mahe (1880–1968) Et La Survivance Canadienne-Francaise En Alberta. Ann Arbor, Michigan: 2001. Utilisé avec la permission de Dr Juliette Champagne et UMI Dissertation Services.
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