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Traite de la fourrure
Groupes ethniques, première partie: les Métis
(en anglais seulement) Lire | Ecouter Groupes ethniques, deuxième partie: les Métis Les femmes et la traite de la fourrure : le mariage L’intermariage de la CBH : les politiques (en anglais seulement) Lire | Ecouter Jusqu’au milieu du 19ème siècle, le français était la langue de la traite de la fourrure, et les voyageurs francophones étaient les premières recrues de l’industrie dans l’Ouest. Aventuriers et habiles, certains croyaient qu’ils avaient une affinité naturelle pour les conditions difficiles de la vie dans la frontière. Ils ont rapidement appris la langue des autochtones, qui fut facilité par leur intermariage avec les femmes autochtones, qui ont permis des partenariats d’échanges. Au début du 18ème siècle, l’explorateur canadien-français Sieur de la Vérendrye a établi la première chaine de postes de traite dans l’Ouest. L’historien George Stanley nomme de la Vérendrye le « père de l’Ouest canadien », et malgré qu’il y ait des questions sur son entrée dans l’Alberta d’aujourd’hui, il a certainement ouvert le territoire inexploité aux trappeurs et explorateurs qui le suivraient. Les commerçants français, travaillant avec les marchands de Montréal, ont rapidement établi des réseaux de commerce extensifs. Les biens européens qu’ils ont apportés étaient supérieurs à ceux des Anglais, et la plupart du commerce de la fourrure au Canada étaient sous leur contrôle. Par contre, le gouvernement français a soutenu la traite de la fourrure au Canada a un grand prix économique et politique. La France serait éventuellement témoin de la destruction de sa prise sur ses territoires canadiens et de la conquête de la nation par l’Angleterre. Le Traité de Paris et la fin de la Guerre de Sept Ans en 1763 voit la cession du Canada par la France à l’Angleterre et a causé la fermeture des postes de traite français. L’Ouest fut ouvert à nouveau en 1783 par les traités entre la France et l’Angleterre. Les Anglais ne pouvaient pas risquer la perte de l’expertise des voyageurs français, et malgré la perte de ses territoires canadiens, les voyageurs demeuraient le centre de la traite de la fourrure. Lorsque le Fort Edmonton fut construit par la Compagnie de la baie d’Hudson (CBH) en 1795, ce n’était pas une surprise que le français soit toujours la langue utilisée dans le commerce. Formé par un groupe de commerçants indépendants, la Compagnie du Nord-Ouest (CNO) est venue en 1783 pour faire compétition avec la fameuse Compagnie de la baie d’Hudson. Contrairement à la CBH, qui cherchait des hommes orkney rugueux de l’Angleterre, la CNO, une compagnie basée à Montréal, préférait des Canadiens-Français. La CNO encourageait même ses employés canadiens-français de marier les femmes indigènes, reconnaissant le rôle important de la population métisses dans l’industrie comme trappeurs, guides et interprètes. La plupart des Métis ont dévoué leur vie à la chasse au bison, la traite de la fourrure et la génération des grandes provisions de pemmican qui soutiendrait la traite de la fourrure. Lorsque la Compagnie de la baie d’Hudson absorba la Compagnie du Nord-Ouest en 1821, plusieurs Métis et Canadiens-Français furent déplacés. Plusieurs ont migré vers la région de la rivière Rouge du Manitoba, d’autres ont décidé de rester et de s’établir dans les petites colonies telles que Lac-La-Biche, ou ont obtenu du travail avec la CBH dans la région. La traite de la fourrure fut une époque d’exploitation économique et la culture francophone resterait l’influence dominante dans la région pour plus d’un siècle. Par contre, la venue d’immigrants anglophones et européens à la fin du 19ème siècle absorberait éventuellement les populations francophones, changeant le caractère de la région du français à l’anglais. De même, les changements dans la mode européenne et la décimation de plusieurs populations animales par le surchassement indiqueraient la fin des grands jours de la chasse de la fourrure. A cause de cela, les nouveaux immigrants de la province sont venus pour développer les autres ressources naturelles de la province, tels que la terre et les forêts. Sources: Hart, Edward John. Ambition and Reality: The French-Speaking Community of Edmonton 1795–1935. Edmonton: Salon d'Histoire de la Francophonie Albertaine, 1980. Smith, Donald B. "A History of French-speaking Albertans." In Peoples of Alberta, Portraits of Cultural Diversity, eds. Howard and Tamara Palmer, 83–108. Saskatoon: Saskatchewan. Stocco, Denise. French Canadian Colonization in Alberta. Edmonton: Provincial Museum and Archives of Alberta, 1973.
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