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Les débuts de l’établissementL’établissement ethnique en Alberta : les francophones
(en anglais seulement) Lire | Ecouter Noms de lieux ethniques : le français, première partie : Demicharge et les rapides Cassette sur le Lac des esclaves. Noms d’Oblats francophones, deuxième partie : le père Végreville Les femmes dans les noms de lieux : Manir Polet Les commerçants de la fourrure français, les missionnaires et les Métis ont occupé les prairies depuis les débuts du 18ème siècle. La colonisation active, par contre, ne débuta pas jusqu’à l’arrivée des pionniers francophones de la France, la Belgique et du Québec. L’Eglise Catholique Romaine, voulant établir une présence francophone permanente dans l’Ouest, encourageait l’établissement à la fin du 19ème siècle. Au début, les missionnaires catholiques de l’Ouest décourageait activement l’immigration. Ils furent motivés par un désir de protéger les populations autochtones et métisses des conséquences destructives du contact avec les pionniers européens. Par contre, l’arrivé de protestants anglophones dans la région eut un grand effet sur leur attitude envers l’établissement. Les chefs de l’Eglise ont conclut que leurs intérêts seraient mieux servis en encourageant les catholiques francophones de s’établir dans la région. Ils avaient décidé que si la région devait être établie, alors qu’elle soit établie par les francophones. Malgré que quelques familles ont fait la décision de se déplacer vers les prairies d’après leurs propres explorations, les prêtres-colonisateurs ont voyagé le Canada, les Etats-Unis, la France et la Belgique pour recruter des pionniers. Ils placèrent des annonces dans les publications françaises, ont imprimé des dépliants et des témoignages de pionniers français et ont envoyé des missionnaires en Europe pour trouver des immigrants. Les historiens disent que les promesses de terres gratuites et fertiles furent suffisantes pour attirer plus de 600 familles francophones vers l’Alberta en une décennie. Les premiers colons se sont établis dans la région de Saint-Albert, et ont migré plus tard vers la région de Saint-Paul/Bonnyville. Attirant les pionniers vers l’Alberta n’était pas facile. Les missionnaires faisaient face à la compétition pour les pionniers du Québec, où le clergé établit un recrutement agressif pour arrêter l’émigration des francophones vers les Etats-Unis. De même, les communautés francophones au Québec étaient bien établies à la fin du 19ème siècle et plusieurs colons craignaient d’un déplacement vers l’Alberta résultera dans l’isolation culturelle. D’autres croyaient que la terre dans le Nord-Ouest ne favoriserait pas l’agriculture, ou craignaient la distance et les exigences strictes sur les colons par l’Eglise Catholique Romaine. Les grandes familles avec du capital étaient les candidats idéals : les missionnaires voulaient des colons qui pouvaient réussir. Malgré les meilleurs efforts du clergé catholique, tout espoir d’égalité numérique entre les populations francophones et anglophones fut éteint par un manque d’immigrants francophones dans la région après la Première Guerre Mondiale, et un influx continuel de pionniers anglophones. Sources: Hart, Edward John. Ambition and Reality: The French-Speaking Community of Edmonton 1795–1935. Edmonton: Salon d'histoire de la francophonie albertaine, 1980. Stocco, Denise. French Canadian Colonization in Alberta. Edmonton: Provincial Museum and Archives of Alberta, 1973. Smith, Donald B. "A History of French-speaking Albertans." In Peoples of Alberta, Portraits of Cultural Diversity, eds. Howard and Tamara Palmer, 83–108. Saskatoon: Saskatchewan.
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