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Après la Deuxième Guerre MondialeL’époque après la Deuxième Guerre Mondiale fut marquée par une tension entre les communautés anglophones et francophones de la province. Plusieurs Albertains voyaient une connexion naturelle entre le Québec et la communauté Franco-Albertaine et, d’après l’historien Donald Smith, plusieurs anglophones ont laissé leur animosité sur l’opposition du Québec sur la conscription affecter les relations provinciales. Au cours des années quarante et cinquante, la plupart des efforts des Franco-Albertains pour protéger ou rehausser le patrimoine francophone de l’Alberta furent résistés par la communauté anglophone. Cela incluait l’opposition au développement de la diffusion francophone et un déplacement vers un conseil scolaire arrondi qui affectait l’influence des Franco-Albertains dans le système scolaire. L’éducation en français devint le problème politique central pour la communauté francophone en Alberta au cours de cette période. Au cours des années cinquante, le nombre de francophones en Alberta a grandi puisque plusieurs travailleurs sont entrés dans la province pour prendre avantage des nouvelles industries et des meilleurs salaires. Par contre, la communauté franco-albertaine commença à voir la menace que posait la conformité anglophone dans les systèmes politiques et légaux de la province. La notion que le Canada était un pays multiculturel n’émergea pas jusqu’aux années soixante, et depuis l’inauguration de l’Alberta comme province en 1905, la culture anglophone prévalait. Plusieurs Albertains anglophones croyaient que les nouveaux immigrants et les Canadiens-Français devaient conformer aux valeurs et traditions britanniques. La langue des systèmes politiques, économiques et légaux était l’anglais, et aucun statut spécial n’était donné aux Franco-Albertains. Les Franco-Albertains ont jouit de quelques petites victoires dans les années cinquante, malgré la résistance anglophone. En 1952, l’Alberta School Act fut passée, et plusieurs conseils scolaires dans la province ont été capables d’offrir de l’enseignement en français dès la première année du primaire. Malgré qu’ils ne possèdent la même dominance linguistique qu’ils avaient au début du 19ème siècle, les Franco-Albertains ont réalisé qu’ils doivent prendre charge de la préservation de leur culture et de leur patrimoine. Sources: Smith, Donald B. "A History of French-speaking Albertans." In Peoples of Alberta, Portraits of Cultural Diversity, eds. Howard and Tamara Palmer, 83–108. Saskatoon: Saskatchewan.
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