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L’éducation


Pour les francophones habitant en Alberta, l’éducation et les droits de la langue sont très liés. L’éducation pour les Franco-Albertains a débuté dans les années 1850 avec l’établissement des premières missions catholiques romaines. L’éducation formelle était vue comme un outil pour « civiliser » les peuples autochtone de la région, et le catéchisme était une partie intégrale de leur conversion. L’instruction était faite en anglais et en français, et en 1885, un conseil d’éducation avec un module catholique fut introduit. Par contre, au fur et à mesure que la dominance anglophone et le désir d’assimiler ont grandi, il y eut une méfiance envers l’éducation francophone à la fin du dix-neuvième siècle. En 1892, le gouvernement du Canada a rendu l’usage de l’Anglais obligatoire dans les écoles, et en 1901 a limité l’usage du français à une heure par jour.

Des étudiants

En 1905, l’Alberta devint une province, mais il n’y eut aucune mention des droits de la langue pour la population francophone de la région. Certes, les francophones furent traités comme toute autre minorité dans la province, et par vertu de la loi, l’éducation fut limitée à l’anglais. Le rôle que les francophones ont été capable de jouer dans l’éducation de leurs enfants était limitée davantage lorsque les conseils scolaires des petites communautés ont été consolidés avec les conseils scolaires anglophones. Peu changerait jusqu’en 1952 lorsque l’Alberta School Act a permis l’usage du français comme langue d’enseignement dans la première année du primaire. En 1964, cette loi fut mise à jour pour inclure l’instruction de la première à la troisième année.

Dans les années soixante-dix, plusieurs franco-albertains craignaient les dangers des écoles bilingues à la culture canadienne-française. Ils croyaient qu’en traitant le français comme langue seconde, les écoles bilingues négligeaient les besoins des étudiants dont leur langue maternelle était le français. Ces étudiants étaient retenus pour permettre aux étudiants anglophones de se rattraper, et l’anglais était habituellement la langue principale de communication. Il y eut une victoire en 1976 lorsque le gouvernement de l’Alberta a permis les écoles d’immersion française d’utiliser le français dans l’enseignement dans 80 pourcent du programme d’études. Par contre, malgré les promesses du gouvernement de l’Alberta et de la pression par les organismes tels que l’Association canadienne-francaise de l’Alberta (ACFA) et la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants, le mouvement pour les écoles francophones n’était pas populaire jusqu’en 1977 et l’élection de Pierre Elliot Trudeau comme premier ministre. En 1982, sous la guidance de Trudeau, le gouvernement a créé la Charte des droits et des libertés. La section 23 de la Charte a donné le droit constitutionnel aux minorités à l’extérieur du Québec de recevoir leur éducation en français.

Au cours des années 80, il y aura une lutte entre le gouvernement de l’Alberta et les francophones sous l’interprétation de la section 23. Malgré que le gouvernement de l’Alberta a passé la Language Education Policy en 1988, qui encourageait les conseils scolaires d’offrir les écoles et les programmes avec du soutien financier, les conseils scolaires individuels étaient donnés le mot final pour le « nombre acceptable d’étudiants » pour justifier une école francophone. Le débat irait jusqu’en 1990 lorsque la Cour suprême du Canada jugerait que les parents francophones à Edmonton avaient le droit de gérer les écoles francophones publiques. En 1998, le ministre de l’éducation Gary Mar annonça qu’une seule autorité francophone serait responsable pour tous les programmes qui n’étaient pas administrés par les écoles publiques et catholiques. Plusieurs membres de la communauté francophone de l’Alberta ont opposé ce plan et un comité fut formé en 1999 pour faire des recommandations. La communauté a fait pression au gouvernement de renverser la décision de changer à une seule autorité provinciale.

Aujourd’hui, neuf des 21 écoles servant la communauté francophone enseignent exclusivement en français.

Source :

Julien, Richard A.C. The French School in Alberta: An Analysis of an Historical and Constitutional Question. Edmonton: University of Alberta, 1991.

 
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