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Vie religieuse


Chef Big Belly et un groupe catholique

L’Eglise catholique romaine, francophone pour la plupart, était présent dans le Nord-Ouest depuis le début du 19ème siècle. Arrivant à Fort Edmonton en 1842, les missionnaires se sont établis parmi les Métis et le peuple autochtone de l’Alberta, en particulier dans les régions plus éloignées des Territoires du Nord-Ouest, prêchant non seulement la foi catholique, mais renforçant aussi la culture et les valeurs francophones qui était déjà présents. Les Oblats de Marie Immaculée ont voyagé partout dans la province pour servir les Métis et la population catholique des forts de la région. Plusieurs voyageaient avec les chasseurs de bison nomadiques des Métis, mais l’établissement de missions agricoles fut encouragé par l’Eglise et sont devenus plus commun après l’établissement de traités, qui prient place entre 1871 et 1921, et la création de réserves. Le Traité 8, le dernier entre le gouvernement canadien et les peuples autochtones dans la 19ème siècle, fut mis en place en 1899. Il comprend 840 000 kilomètres carrés de terre qui rassemble 39 communautés autochtones en Saskatchewan, en Alberta, en Colombie –Britannique, et dans les Territoires du Nord-Ouest.

La préservation de la culture et de l’identité francophone était aussi importante pour l’Eglise catholique que le catéchisme. Non seulement les missionnaires cherchaient les pionniers francophones pour peupler la région, mais ils ont aussi établi des paroisses, des hôpitaux et des écoles francophones. Au cours du 19ème siècle, l’Eglise catholique romaine francophone dominait le développement spirituel et culturel dans l’Ouest. Lorsque les communautés grandissaient, les Oblats prirent un rôle de meneur dans l’établissement d’écoles, d’hôpitaux et de d’autres services sociaux et dans la protection des droits linguistiques et religieuses de la population francophone catholique de l’Alberta.

Mission catholique

Tôt dans le 20ème siècle, il devenait évident que l’influence de l’Eglise Catholique francophone dans l’Ouest du Canada diminuait. Malgré qu’ils préfèrent toujours les pionniers francophones, le nombre de protestants émigrant vers l’Alberta indiquait que l’Eglise devait encourager les catholiques de toute souche de migrer pour maintenir son influence.

De même, l’arrivée des pionniers et la création de paroisses pour servir la population anglophone nécessitaient des prêtres catholiques anglophones. Le clergé anglophone encourageait l’assimilation et opposaient l’usage du français comme langue primaire d’enseignement. Avec leur nombre en déclin, les catholiques francophones ne pouvaient rien faire face au changement de pouvoir de l’Eglise. Après la mort de l’Evêque Legal en 1920, les diocèses d’Edmonton et de Calgary sont venus sous le contrôle des évêques anglophones, et l’avenir du clergé francophone dans l’Ouest semblait pauvre. En 1946, le premier cardinal anglophone fut nommé au Canada, et la dominance francophone dans l’Eglise catholique romaine arriva à sa fin.

Certains historiens réclament que ce déclin de l’Eglise catholique romaine a mené, en partie, au déclin des communautés francophones, puisque une grande partie de la vie sociale dans ces communautés était liée aux activités de l’Eglise. Pour survivre, les communautés ont du se tourner vers d’autres organismes et événements pour maintenir les liens franco-albertains.

Sources:

Hart, Edward John. Ambition and Reality: The French-Speaking Community of Edmonton 1795–1935. Edmonton: Salon d'Histoire de la Francophonie Albertaine, 1980.

Julien, Richard A.C. The French School in Alberta: An analysis of an Historical and Constitutional Question. Edmonton, University of Alberta, 1991.

Smith, Donald B. "A History of French-speaking Albertans." In Peoples of Alberta, Portraits of Cultural Diversity, eds. Howard and Tamara Palmer, 83–108. Saskatoon: Saskatchewan.

 
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