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Exploration et cartographie (suite)

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Salle de traite remplie de fourrures.

Sir Alexander Mackenzie. Après que la Nouvelle-France ait passé aux mains des Britanniques en 1759-60, la traite des fourrures passa à une nouvelle ère. De nouvelles compagnies - qui éventuellement ont mené à la création de la Compagnie du Nord-Ouest - s'emparèrent du marché de la traite des fourrures basée à Montréal. Leur compétition agressive a forcé la Compagnie de la Baie d'Hudson à construire des postes de traite à l'intérieur des terres après 1774. Comme la traite des fourrures s'éloignait des voies navigables, l'importance des voies de transport augmenta et les compagnies de traites de fourrures commencèrent à s'intéresser à cartographier l'intérieur des terres. En 1784-85 Peter Pond a produit une carte remarquable qui commença à détailler la géographie des bassins Athabasca et Mackenzie. Ses cartes et idées ont encouragé Alexander Mackenzie d'entreprendre deux voyages de découvertes encore plus remarquables.

Le premier voyage en 1789 mena Mackenzie et ses hommes de Fort Chipewyan sur le lac Athabasca jusqu'à l'embouchure de la rivière Mackenzie et de l'océan Arctique. Son deuxième voyage a débuté a Fort Fork (fort de la Fourche) sur la rivière-la-Paix et le mena vers l'ouest au long de cette rivière jusqu'aux montagnes Rocheuses et à travers celles-ci jusqu'à l'embouchure de la rivière Bella Coola et de l'océan Pacifique. Une carte basée sur ses voyages fut complétée par l'illustre cartographe londonien Aaron Arrowsmith en 1801. Elle comprend des détails géographiques recueillis par Samuel Hearn, Peter Pond ainsi que d'autres expéditions navales britanniques incluant celles menées par le capitaine Cook et le capitaine Vancouver sur la côte Pacifique en plus des voyages de Mackenzie. Cette carte révèle que les rivières importantes, les plus grands lacs et les caractéristiques principales de l'ouest canadien étaient plutôt bien connus, quoique l'intérieur de la Colombie Britannique, les prairies du sud et une grande partie des Territoires du Nord-Ouest et du Yukon d'aujourd'hui sont restées absentes.

Deux autres explorateurs/cartographes ont eux aussi contribué à documenter l'Ouest canadien. Peter Fidler et David Thompson entreprirent une grande part de leurs travaux plus ou moins en même temps. Peter Fidler, un employé de la CBH a cartographié de grandes parties de l'intérieur des terres entre 1790 et 1796. David Thompson, commença à travailler comme topographe pour la CBH aux alentours de 1790 avant de passer à la Compagnie du Nord-Ouest en 1797. Entre 1797 et 1806, lorsqu'il fut transféré à l'ouest des Rocheuses il compléta une quantité de relevés topographiques extrêmement précis et compréhensifs des territoires de traite de fourrures à l'est des Rocheuses. Dès 1832, une nouvelle carte produite par John Arrowsmith, le neveu d'Aaron, démontre à quel point les caractéristiques géographiques principales étaient devenues détaillées grâce aux efforts d'hommes tels que Peter Fidler, David Thompson, Alexander Mackenzie et Peter Pond. Des sections de l'Arctique, du Yukon et de l'Alaska demeurent incomplètes ou inconnues, mais très peu du reste de l'Amérique du Nord continentale reste encore inconnu.

Portrait de John Palliser. Quoique la cartographie de base n'était plus une priorité, les explorations n'ont pas complètement cessé. Vers la deuxième moitié du 19e siècle, un nombre d'expéditions, notablement celles du capitaine John Palliser entre 1857 et 1860, cherchaient à augmenter les connaissances scientifiques de l'Ouest canadien. D'autres relevés topographiques avaient comme but de tracer les voies ferrées réalisables, en évaluant le potentiel agricole des terres, en déterminant l'emplacement des minerais et des autres ressources ayant une valeur potentielle.

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