Lac Ste-Anne
L’histoire de ce lac remonte à un passé fort lointain. C’est ici que
les familles des Premières Nations, qui s’était éparpillées pendant
l’automne dans leurs campements d’hiver et sur les lignes de trappe, se
rencontraient l’été pour la chasse aux bisons. Les Cris appelaient ce
lac « Manito Sakahigan » ou « Lac de l’Esprit ». Plus tard, les
commerçants blancs s’y référaient comme étant « Devil’s Lake » (La du
Diable) car pendant les tempêtes, il pouvait rapidement devenir
dangereux d’y naviguer.
L’histoire assiniboine raconte comment ils arrivèrent dans la région
après une vision : on doit chercher un lac qui deviendra le centre de
leur nouveau territoire. Ils croyaient que le Créateur les guideraient
vers ce lac. Certaines des familles métisses qui vivaient là racontaient
qu’un de leurs ancêtres, après avoir travaillé au Fort Edmonton et pris
sa retraite, s’était établi au Lac Ste-Anne. Fort Edmonton incluait ce
lac et ses poissons blancs parmi les ressources exploités pour nourrir
la communauté.
Les hommes libres iroquois qui vinrent sur le territoire pour
conduire les canots pour la traite des fourrures, restèrent et devinrent
trappeurs, incluant le Lac Ste-Anne dans leur territoire. Leurs voyages
incluaient des séjours dans la région de Jasper et le long du versant
est des montagnes Rocheuses.
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Mission 1844
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