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1914-1920, Les mouvements révolutionnaires
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A part des gendarmes spéciaux, la Royale gendarmerie à cheval du Nord-Ouest était assemblée contre les grévistes de Drumheller. La grève a durée plus longtemps que celle de Winnipeg, cessant à la fin d'août 1919.Le temps des compromis se termine durant la Première Guerre mondiale, lorsqu’une brèche s’établit entre les attentes des travailleurs et leurs conditions de travail. Les mineurs prennent des positions de plus en plus militantes et radicales, et le gouvernement fédéral s’implique d’avantage dans les relations de travail de l’industrie.

La guerre augmente les demandes des travailleurs pour des améliorations. Avec la croissance du marché de la guerre pour le charbon, une pénurie de main-d’oeuvre de mine se fait sentir et la position de négociation des mineurs s’améliore. En même temps, leurs conditions économiques se détériorent. Ils avaient toujours eu à se débattre avec un niveau de vie peu élevé. Durant la guerre, leurs problèmes s’intensifient suite une augmentation des prix, plus accélérée que celle de leurs salaires. Leur situation mène à la rupture avec le syndicat, le UMWA, qui était engagé à maintenir la production du charbon et, d’éviter les grèves au Canada et aux États-Unis durant la guerre. Les mineurs de charbon de l’Ouest débrayent plusieurs fois en 1916 et en 1917. Insistant que le charbon est d’importance stratégique, le gouvernement fédéral intervient pour négocier des accords avec les propriétaires, qui a pour conséquence des augmentations salariales sans précédent et d’autres concessions. Par 1920, les mineurs de charbon de la région touchent le niveau salarial le plus élevé qu’ils n’obtiendront jusqu’en 1945, le meilleur des salaires de tous les mineurs du Canada. 1

Les problèmes d'importance pour lesquels les mineurs faisaient la grève étaient les mises à pied, les réductions de salaire, les paiements en scrip qui nécessitaient que les achâts soient faits à de coûts élevés, des questions de sécurité et des aménagements pauvres.Malgré ces concessions, les mineurs se radicalisent de plus en plus. Vers la fin de la guerre, ils plaidaient, non seulement pour des meilleurs tarifs de rémunération et pour l’amélioration des conditions de travail, mais pour un changement fondamental de l’ordre établit qui inclurait la nationalisation de l’industrie du charbon et son contrôle par les ouvriers par les moyens de production et du système politique. Certains mineurs étaient arrivés aux terrains houillers avec ces idées. En 1908, le parti socialiste du Canada, qui favorisait les moyens électoraux comme moyen d’instaurer le socialisme au Canada, commençait à avoir de l’appui de conséquence de la région du col du Nid-du-Corbeau. Au début, par contre, beaucoup des mineurs n’étaient pas d’accord en ce qui concernait la nationalisation ou le contrôle des ouvriers, mais ils seront poussés dans cette direction par le manque d’opportunité dans les villages miniers isolés, et seront influencés par l’atmosphère dominante du mouvement de travail international. Depuis 1900, le syndicalisme industriel révolutionnaire était à la hausse en Europe et en Amérique, caractérisé par les presses d’ouvriers dans les grands syndicats, et les clameurs pour le démantèlement du système capitaliste. En 1919, la situation semble atteindre son apogée. Les événements des deux années précédentes, incluant la révolution bolchevique en Russie, le remplacement du kaiser par un gouvernement social démocratique républicain en Allemagne et, l’émergence aux États-Unis du Industrial Workers of the World, une union syndicaliste consacrée à mener les ouvriers au pouvoir par le mécanisme de la grève.2

Enfants protestant durant la grève des mineurs, Blairmore, AlbertaConvaincus qu’ils sont à la veille d’un grand bouleversement, les travailleurs de l’Ouest canadien commencent à appuyer une stratégie révolutionnaire. Au Western Canadian Labour Conference, en mars 1919, les délégués sont en faveur de rompre avec les unions existantes et de créer une organisation globale, orientée vers le marxisme, que l’on connaît comme le One Big Union (OBU). Fondé en juin 1919, le OBU organise les travailleurs par localité, sans égard des industries et, ainsi, tranche les lignes syndicales traditionnelles. Quoique leur appui soit négligeable à la tête des Grands Lacs, sa croissance est rapide dans l’Ouest. Les mineurs de charbon y sont attirés à cause de leur désillusionnement avec le UMWA, et leur intérêt envers une organisation militante canadienne. En plus d’un référendum non sanctionné tenu par les membres du UMWA, plus de 90% de ceux qui votent appuient le OBU. Le nouveau syndicat cherche à renverser l’ordre social existant, et le remplacer par un système basé principalement sur les droits des ouvriers.3

Le 24 mai 1919, les mineurs de Drumheller ont fait la grève avec plus de 5,550 mineurs de l'Alberta, de la Saskatchewan et de la Colombie-Britannique. Le OBU est formé dans une atmosphère de crise sociale profonde. En mai 1919, la grève générale de Winnipeg commence, représentant pour beaucoup de Canadiens l’ultime confrontation entre les ouvriers, d’une part, et des capitalistes et l’État établie, de l’autre. Des grèves de sympathie éclatent au travers du Canada, et les mineurs en Alberta et en Colombie Britanniques débrayent. Le leadership international du UMWA, dirigé par John L. Lewis, réagit en révoquant la chartre du District 18, et place le comité syndical de l’Ouest canadien, qui est en désintégration, sous le contrôle de trois chefs syndicalistes américains nommés. L’arrêt de travail, qui mêne à des confrontations violentes dans la vallée de Drumheller, se termine tôt après la défaite de la grève générale de Winnipeg en juin.4

Frank Slide Interpretive CentreLe One Big Union est finalement écrasé par le gouvernement fédéral, tout en travaillant avec les sociétés et l’union internationale. Cherchant une cause populaire pour l’élection, le gouvernement de coalition lance une attaque contre le Bolchevisme et le radicalisme du travail. Ensuite, le directeur des opérations relatives à la houille, nommé par le gouvernement pour veiller sur l’industrie durant la guerre, commande aux industriels du charbon de ne pas reprendre des mineurs à moins qu’ils ne renoncent le OBU. Par ce temps-là, les compagnies acceptaient de travailler avec des membres modérés du UMWA, ce qui avait tendance à décourager le radicalisme. Gideon Robertson, le ministre fédéral du travail, qui avait des liens serrés avec la section conservatrice du mouvement travailliste, négocie un accord entre le Coal Operators’ Union et le UMWA, ce qui donne aux derniers un atelier ‘fermé’ dans l’industrie. Les mineurs sont obligés de prendre des cartes d’adhésion au IJMWA s’ils veulent travailler. Il est ironique que l’union internationale obtient le contrôle des ouvriers au moment où il perd la confiance de la plupart des travailleurs. Par ces méthodes et des augmentations salariales subséquentes, le gouvernement canadien écrase presque complètement le OBU des terrains houillers de l’Ouest vers la fin de 1920.5
 

William N. T. Wylie, « Coal-Mining Landscapes: Commemorating Coal Mining in Alberta and Southeastern British Columbia », une étude sur la commémoration de l'industrie houllière en Alberta et dans le sud-est de la Colombie-Britannique préparée pour la Commission des sites et monuments historiques au Canada, l'Agence Parcs Canada, 2001

Voir aussi: L'industrie houllière—Aperçu, La croissance rapide, Les terrains de charbon domestique et de chaudière, L'industrie en déclin (1914-1947), Effrondrement et renaissance, L'établissement de l'Ouest, Questions et défis—Aperçu, Entreprenariat, Technologie, Techniques souterraines, La technologie de surface, Extraction à ciel ouvert, Les effets sociaux, Unions, Implantation et gains syndicaux (1882-1913), Mouvement révolutionnaire (1914-1920), Complications et difficultés (1921-1950), Compagnies houillières, Les gens des mines de charbon, La classe moyenne, Les mineurs et le gouvernement local, Politiques et économie, Effets environnementaux, Santé et sécurité—Aperçu, Les relations entre l’État et les ouvriers, L'Etat et le développement après 1918.
 

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