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Les terrains de charbon domestique et de chaudière

Avec la croissance de l’économie albertaine, le développement se fait dans une série de terrains houillers associée avec les secteurs montagneux et des plaines de l’industrie. Ceux-ci deviennent plus distincts – le charbon bitumineux servant surtout le marché du charbon à chaudière, pendant que le produit de moindre qualité des plaines répond surtout aux besoins des consommateurs domestiques. Dans presque tous les cas, les terrains houillers qui émergent sont établis avant la Première Guerre mondiale, mais ont leur plus grand impact après. Les plus importance sont les districts du Coal Branch et de la vallée de Drumheller, qui ont également un rôle important dans l’industrie jusqu’aux années 1950.

L’incitation principale à l’investissement dans les montagnes est causée par la décision du gouvernement de prendre en charge la construction de deux voies ferrées transcontinentales, la Grand Trunk Pacific et la Canadian Northern. Commencées avant la Première Guerre mondiale, les deux lignes empruntent la route du Nord du col de Tête-Jaune, ce qui contribue au développement des terrains houillers du Nord, au long du versant est des Montagnes Rocheuses à l’ouest d’Edmonton. Dans la région de Jasper, le développement se fait près du col dans le Coal Branch, à une courte distance au sud-est et un peu plus au sud à Nordegg. Les activités autour de Jasper sont de relativement courte durée. L’extraction commence à Pocohantas, à l’intérieur du parc national de Jasper en 1911, mais est arrêtée en 1921 à cause de la piètre qualité du charbon, des problèmes de transport et d’autres raisons. Le plus grand producteur dans la région de Jasper est la mine Blue Diamond à Brûlé, directement à l’est de la limite frontalière du parc. Cette entreprise se poursuit jusqu’en 1928, mais n’a jamais produit du charbon en grande quantité, à comparé avec les plus grandes entreprises qui émergent vers le sud.1

Le Coal Branch est, de loin, le terrain houiller le plus productif et le plus important desservant les transcontinentales du Nord. Le district est situé dans une région au sud des voies ferrées principales dans, et immédiatement à l’est, des chaînons frontaux Nikanassan des Montagnes Rocheuses. Une série de compagnies investissent ici, commençant en 1909. La clé au développement est la construction d’une ligne secondaire du Grand Trunk Pacific en 1911, ce qui a donné le nom à la région.2 La ligne du Coal Branch s’allonge d’Edson vers le sud à Coalspur, où la production du charbon commence en 1912, et de là, vers le Sud, le long d’un bras plus à l’est, à Lovett, et le long d’une section ouest qui se termine à Mountain Park, où l’extraction commence aussi en 1912. Au début des années 1920, l’extraction du charbon se fait à Cadomin, Sterco, Robb, Mercoal, Luscar et Coal Valley.

Le Coal Branch devient un producteur significatif de charbon, au deuxième rang après le col du Nid-du-Corbeau, dans les terrains houillers des montagnes. Le chantier dessert vraiment un marché mixte. Les mines du bras ouest – à Cadomin, Luscar et Mountain Park - produisent du charbon à chaudière de bonne qualité pour les chemins de fer. Ces exploitations produisent un plus grande quantité de charbon que l’ensemble de toutes les autres mines du Coal Branch. Les mines du bras est produisent du charbon de qualité moins bonne, vendant une grande partie de leur charbon aux consommateurs pour le chauffage domestique et, commençant durant les années vingt, à des centrales thermales d’électricité en Saskatchewan.3

Le dernier centre qui est développé pour alimenter les nouveaux transcontinentales est Nordegg, situé environ 70 kilomètres au sud du Coal Branch. La personne de Martin Nordegg est centrale ici. Un investisseur allemand à la recherche de bonnes affaires, il s’intéresse aux réserves locales de charbon et, à la longue, soude une alliance avec la compagnie du chemin de fer Canadian Northern, qui était à la recherche d’une source fiable de combustible dans les contreforts des Rocheuses. En 1909, les deux partis fondent Brazeau Collieries, et décident de partager les frais d’établissement d’un charbonnage et de construire une voie ferrée qui raccordera la source du charbon à la ligne principale du Canadian Northern. Le premier charbon arrive au marché en 1914 lorsque l’embranchement est finalement complété. Nordegg devient un producteur considérable, son débit touche presque un demi-million de tonnes durant l’année culminante de 1923. La houillère continue de servir surtout le marché ferroviaire jusqu’à sa fermeture en 1955.4

Après 1900, l’industrie du charbon des plaines commence aussi à augmenter. Ce secteur est surtout développé de Lethbridge. Quoique au début cette production de charbon dessert le marché de chaudière, son charbon, de qualité relativement pauvre, rend Lethbridge vulnérable à la compétition et chasse l’industrie de cette région hors du marché ferroviaire après 1898, quand le charbon de meilleure qualité du col du Nid-du-Corbeau devient disponible. Galt et d’autres producteurs de la région de Lethbridge se replient vers le marché du charbon pour le chauffage domestique. A la veille de la Première Guerre mondiale, la demande est à la hausse à cause de la croissance active des villes et villages de l’Alberta, et les terrains houillers domestiques commencent à se développer. Après, le secteur des plaines de l’industrie reste d’importance considérable, sans jamais égaler la production du secteur de charbon à chaudière, mais ayant toujours plus d’employés que les chantiers des montagnes, après 1920.5

Une structure de l’organisation du capital émerge des terrains houillers des plaines qui est passablement distinct de ceux des centres charbonniers des montagnes – différent aussi des grandes exploitations de Galt à Lethbridge. Les mines typiques des plaines ont des frais de production bien moins élevés que les installations des montagnes, en conséquence du fait que les gisements des plaines tendent à être comparativement plats et de se trouver près de la surface. C’est une situation qui encourage une plus grande utilisation des techniques mécanisées sous terre, réduisant les coûts de la main-d’oeuvre. Profitant de ces conditions, la société typique des plaines est beaucoup plus petite que celles de ses semblables dans les montagnes, et sont contrôlées par des entrepreneurs de l’Alberta au lieu de des investisseurs de l’extérieur, aux États Unis, en Europe ou de l’Est du Canada. Il y a aussi un bien plus grand nombre d’exploitations sur les plaines que dans les régions des montagnes et des contreforts. Quoique de petites entreprises sont éparpillées partout sur les prairies, les plus grandes concentrations d’investissement, autre qu’à Lethbridge, sont dans les régions d’Edmonton et la vallée de Drumheller.6

Edmonton est une des places où le charbon est utilisé. L’extraction commerciale du charbon à cet endroit émerge vers la fin des années 1870. Au début du 20e siècle, la production est centrée du côté est de la région, où se trouvent présentement les industries pétrochimiques. On ouvre aussi des mines au nord de la ville, et plus à l’est et à l’ouest. Le charbon est du bitumineux et du lignite à combustible maigre, servant surtout le marché domestique, ou pour l’usinage et d’autres industries locales. La production touche le point culminant au début des années vingt, à un peu plus qu’un demi-million de tonnes par année, beaucoup moins que la production en croissance de la vallée de Drumheller. La compétition du charbon du Coal Branch était sensible, ainsi que de celui du gaz naturel qui faisait son introduction de Wainwright après 1923.7

La viabilité des mines d’Edmonton baisse rapidement après que la ville impose des limites sur leurs activités afin de réduire le dommage à l’environnement urbain. En 1923, le forage de mines sous les rues de la ville occasionnent des défoncements de chaussées, des ruptures des canalisations principales et des dommages à la propriété privée. La ville conteste avec des poursuites judiciaires et, en 1931, lorsque la province prend le contrôle des ressources naturelles du gouvernement fédéral, l’Alberta édicte des lois qui interdissent l’exploitation des gisements de charbon dans les villes ou les villages, dans des endroits sous ou à côté des rues ou des endroits publiques. A la longue, ces provisions contribuent à la démise complète de l’industrie après la Deuxième Guerre mondiale.8

Le développement dans la vallée de Drumheller est relativement tardif. Les gisements de charbon ici sont très visibles dans les falaises surplombant la rivière Red Deer. Après 1900, les colonisateurs commencent à affluer dans la vallée, mais le charbonnage ne commence pas à se faire avant l’arrivée du chemin de fer. Une explosion d’activité accompagne l’arrivée du Canadian Northern, en commençant avec la première mine commerciale en 1911, à Newcastle, dans l’Ouest de ce qui aujourd’hui Drumheller. Le district houiller de Drumheller devient, par la suite, un des principaux producteurs de charbon domestique. En 1925, il donne 1,1 millions de tonnes de charbon par année, un niveau de production maintenu jusqu’aux années 1950. Profitant des bas prix de production et de techniques de promotion agressives, l’industrie du charbon ici fournit beaucoup du charbon pour l’Est de l’Alberta et l’Ouest de la Saskatchewan et fonde une série de communautés qui dépendent directement de l’industrie, incluant Midland, Newcastle, Nacmine, Rosedale, Wayne, Lehigh et East Coulee. Ces communautés fortement orientées envers la main-d’oeuvre ouvrière contrastent fortement avec la ville de Drumheller, un centre administratif et commercial où habitent la plupart des entrepreneurs de l’industrie houillère de la vallée.9

Vers le début de la Première Guerre mondiale, le marché du charbon de l’Alberta et de la Colombie Britannique a déjà adopté la plupart des caractéristiques qu’il conserve jusqu’aux années 1950, Le charbon de la région dessert les clients la région géographique des prairies canadiennes et de l’Est de la Colombie Britannique. Le charbon de chaudière est vendu aux chemins de fer à l’Est jusqu’à Winnipeg et, à Kamloops dans l’Ouest. Le charbon domestique alimente les centrales thermales électriques qui émergent en Alberta et les besoins de charbon des foyers de cette province, une grande partie de ceux de la Saskatchewan et l’Ouest du Manitoba. Dans les deux dernières provinces, ce charbon est en compétition avec le lignite de la Saskatchewan, qui était moins cher mais aussi de qualité inférieure.10

Une expansion géographique plus grande du marché était bloquée. Sur la côte Ouest, le charbon de l’Île de Vancouver dominait. La production albertaine et du Sud-Est de la Colombie Britannique ne pouvait pas faire concurrence à la production du Nord-Ouest Pacifique américain, à l’exception de certaines régions frontalières avoisinant le col du Nid-du-Corbeau. Le charbon albertain n’était pas vendu dans le centre du Canada, le marché canadien de plus grande importance, où les consommateurs préféraient l’anthracite de la Pennsylvanie à cause de sa meilleure qualité et son coût de transport modique.11
 

William N. T. Wylie, « Coal-Mining Landscapes: Commemorating Coal Mining in Alberta and Southeastern British Columbia », une étude sur la commémoration de l'industrie houllière en Alberta et dans le sud-est de la Colombie-Britannique préparée pour la Commission des sites et monuments historiques au Canada, l'Agence Parcs Canada, 2001.

Voir aussi: L'industrie houllière—Aperçu, La croissance rapide, Les terrains de charbon domestique et de chaudière, L'industrie en déclin (1914-1947), Effrondrement et renaissance, L'établissement de l'Ouest, Questions et défis—Aperçu, Entreprenariat, Technologie, Techniques souterraines, La technologie de surface, Extraction à ciel ouvert, Les effets sociaux, Unions, Implantation et gains syndicaux (1882-1913), Mouvement révolutionnaire (1914-1920), Complications et difficultés (1921-1950), Compagnies houillières, Les gens des mines de charbon, La classe moyenne, Les mineurs et le gouvernement local, Politiques et économie, Effets environnementaux, Santé et sécurité—Aperçu, Les relations entre l’État et les ouvriers, L'Etat et le développement après 1918.

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