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Extraction à ciel ouvert

Par William N. T. Wylie


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Montrée ici est le Galt Mine no. 8 (Mine no. 1464), qui était située près du côté ouest du pont en contre-haut du CP Rail à Lethbridge.L’extraction à ciel ouvert a émergé graduellement en alternative aux techniques d’excavation souterraines durant la période en question. Peu d’entreprises en surface existent avant la Première Guerre mondiale, et ce n’est qu’après 1945 que les améliorations aux engins à terrassement ont rendu pratique cette technique dans la plupart des régions. Par la suite, l’extraction à ciel ouvert a transformé le charbonnage en rendant possible l’extraction d’une quantité beaucoup plus grande de charbon, tout en réduisant les frais associés de l’entretien d’une main-d’oeuvre considérable.

L’intérêt principal en ce qui concerne les techniques d’excavation à ciel ouvert était de récupérer le charbon sans avoir à construire des myriades de voies souterraines et de chambres typiques des exploitations minières. Par contre, le potentiel était limité par le prix élevé de la main-d’oeuvre qu’il fallait avoir pour enlever les couches supérieures du sol et pour exposer le gisement de charbon à la surface. La mécanisation n’était pas suffisamment avancée pour réduire ces frais, quoique des pelles autotractées et des draglines à la vapeur étaient en place à Tofield, à l’est d’Edmonton, avant 1914, et à quelques autres endroits durant les années vingt et trente. Mais pour la plupart, les opérations étaient limitées à des endroits où les gisements de charbon étaient proches de la surface et où le mort-terrain pouvait être facilement enlevé. L’extraction à ciel ouvert a été entreprise dans certaines mines sur les plaines et dans la Coal Branch avant 1945.1

En bout de ligne, l’expansion des excavations en surface dépend du développement d’une mécanisation de main-d’oeuvre à grande échelle capable d’extraire de vastes quantités de charbon. Dès les années quarante, des pelles et draglines encore plus grandes étaient disponibles, ainsi que des bouteurs pour labourer et des camions géants pour transporter le charbon. Beaucoup de cet équipement était propulsé par des moteurs à combustion interne ou à l’électricité au lieu de la vapeur. Avec ces développements, les exploitations à ciel ouvert ont commencé à remplacer les mines souterraines plus coûteuses et exigeantes en main-d’oeuvre. Après 1935, beaucoup de nouvelles mines exploitaient les gisements par des méthodes d’enlèvement des terrains de couverture. Avec le déclin de l’industrie après la Deuxième Guerre mondiale, seulement deux exploitations en surface ont été capables de rester compétitives, et vers les années soixante avec la vague d’expansion, l’industrie dépendait presque exclusivement de ces méthodes d’exploitation. Des mines importantes ont vu le jour à Sheerness, à l’est de Drumheller, à Forestburg, au nord-est de Red Deer, à Wabamum et dans la région de Coal Branch à Gregg River, Cardinal River et Coal Valley. Les méthodes modernes tâchaient de nule moins que possible à l’environnement, remettant et ensemençant les couches arables après l’extraction du charbon. Sous la législation environnementale de 1972 en Alberta, les compagnies de charbon avaient le droit de déplacer des montagnes, à condition qu’un environnement propre à la vie végétale et animale soit remis en place.2

Jusqu’aux années cinquante, par contre, les exploitations minières souterraines prédominaient. La technologie associée avec cette approche était non seulement coûteuse, mais exigeait aussi un grand nombre de mineurs pour travailler dans des conditions qui étaient souvent difficiles et même dangereuses. Ces mineurs s’inspiraient d’une culture traditionnelle dont ils étaient fiers et qui s’était développée au cours de plusieurs siècles en Europe et en Amérique. C’est vers leur contribution, et surtout vers leurs confrontations avec la direction, que nous nous tournons maintenant.

William N. T. Wylie, « Coal-Mining Landscapes: Commemorating Coal Mining in Alberta and Southeastern British Columbia », une étude sur la commémoration de l'industrie houllière en Alberta et dans le sud-est de la Colombie-Britannique préparée pour la Commission des sites et monuments historiques au Canada, l'Agence Parcs Canada, 2001

Voir aussi: L'industrie houllière—Aperçu, La croissance rapide, Les terrains de charbon domestique et de chaudière, L'industrie en déclin (1914-1947), Effrondrement et renaissance, L'établissement de l'Ouest, Questions et défis—Aperçu, Entreprenariat, Technologie, Techniques souterraines, La technologie de surface, Extraction à ciel ouvert, Les effets sociaux, Unions, Implantation et gains syndicaux (1882-1913), Mouvement révolutionnaire (1914-1920), Complications et difficultés (1921-1950), Compagnies houillières, Les gens des mines de charbon, La classe moyenne, Les mineurs et le gouvernement local, Politiques et économie, Effets environnementaux, Santé et sécurité—Aperçu, Les relations entre l’État et les ouvriers, L'Etat et le développement après 1918.

 

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