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Les bénévoles ont toujours été un dicton des opérations de CKUA. Au cours des
années, ils ont assisté dans la levée de fonds, ont servi sur le conseil
des directeurs, ont maintenu l’archive de disques et d’autres éléments de
la station d’Edmonton, et ont même fait la promotion du réseau à travers
l’Alberta et à l’étranger. «Ils sont impliqués dans les campagnes de collecte de fonds, le soutien de la station par lequel ils font du bénévolat dans la station, et avec des chapitres à l’extérieur d’Edmonton », dit Maureen Workman, la coordinatrice des bénévoles d’Edmonton de la station, qui estime qu’il y a environ 800 bénévoles à Edmonton, avec un autre 300 à 400 éparpillés dans la province. Occasionnellement, les bénévoles peuvent former un groupe politique, surtout quand le réseau est menacé. Tel était le cas, d’abord en 1994, quand les auditeurs ont formé Friends of CKUA (FOCKUA) lors des plans du gouvernement provincial pour coupé les fonds du réseau, et encore en 1997, quand la station fut mise hors service. Ce dernier événement a démarré non seulement la formation de la société provinciale Save Alberta Public Radio Society (SAPRS), mais aussi une augmentation dans le nombre de bénévoles pour le réseau. «Le choc du réseau étant hors service en mars 1997 était un grand
réveil », dit Bonnie Jamha, qui depuis le printemps de 1997, a travaillé
sur le site web de CKUA et l’archive de musique, dite d’être un des plus
grands et plus éclectiques archives de musique enregistrée en Amérique du
Nord. «Nous l’avons quasiment perdu! J’ai été traumatisée par cet
événement, et j’étais déterminée que je ferais une contribution, non
seulement de mon argent, mais aussi de mon temps». Jamha, en fait, a fait l’approche de son bénévolat comme n’importe quel
autre auditeur le ferait. «L’attraction, pour moi, était que CKUA était la
radio la plus éclectique sur la planète, et le personnel, surtout les
annonceurs en ondes, étaient des célébrités pour moi. Alors, j’aurais
l’occasion de contribuer en supportant et en améliorant les activités
continuelles de CKUA, en plus de faire interaction avec ces individus qui
sont importants pour moi. Ces buts ont été réalisés d’après moi. » Wes Denison est le président du chapitre d’Edmonton, et un chef
d’équipe durant les levées de fonds annuelles de CKUA. «Je suis particulièrement actif avant les levées de fonds, parce que
j’entraîne les autres superviseurs d’équipes bénévoles et les
coordinateurs pour les levées,» dit Denison, dont sa vie bénévole inclut
le Northern Alberta Co-operative Housing Association (NACHA) et l’Edmonton
World Social Forum. «Pendant les levées de fonds, je travaille toutes les
périodes de semaine de 6h00 à 9h00 comme superviseur. Cela change cette
fois-ci puisque j’ai pris la période de minuit à 6h00 les deux jeudis. » Ironiquement, la seule commodité dans laquelle il ne semble jamais
avoir un manque est dans les bénévoles eux-mêmes. Il dit que la myriade
d’attractions pour les bénévoles de CKUA vient de l’incorporation des
offres de la station dans leur vie quotidienne. Il peut voir deux
rationaux pour attirer de nouveaux bénévoles. «Si tu aimes la musique et la programmation de CKUA et aimerais avoir
une variété d’expériences avec une communauté qui pense comme toi, alors
fais du bénévolat pour CKUA. Ou, si CKUA est important pour toi, alors la
seule façon que tu peux garantir que la station continuera à être sur les
ondes est pour toi pour être là pour elle. Par contre, je n’ai jamais été obligé de partir à la recherche de
nouveaux bénévoles; ils viennent à nous par eux-mêmes. Je pense que c’est
parce que CKUA est un résultat tangible de notre bénévolat. Où d’autre
pouvons-nous indiquer quelque chose et dire qu’elle existe grâce au
travail continu que nous faisons, et le bénévolat que nous faisons a un
effet positif immédiat sur ma vie? » Quelques-uns des bénévoles servant le plus longtemps sont aussi parmi
les auditeurs les plus habitués de CKUA. Marian Crawshaw est une bénévole
de soutien de station dans le département de relations aux donneurs du
réseau. Elle et son mari Dick écoutent CKUA depuis plus de 40 ans, et leur
bénévolat envers la radio a commencé il y a plus d’une décennie. «Cela a ouvert un autre monde pour moi quand je me suis exposée à une telle variété de musique! Nous avons commencé à faire du bénévolat à CKUA en 1993-94 en réponse d’une requête de radio que nous avons entendus peu longtemps après nous avons pris notre retraite. Comme la station nous a donné tellement de plaisir au cours des années, nous avons voulu donner quelque chose en retour.» Depuis, le couple a tenu des responsabilités tels que des tâches de
secrétariat – le classement, répondre aux téléphones, l’entrée de données
à l’ordinateur – à offrir de l’hospitalité pendant les levées de fonds. «Je reste impliquée avec la station pour plusieurs raisons, la plus
importante étant que je crois dans la notion de radio soutenue par le
public et je crois que CKUA fait du bon travail dans ce domaine. Je mets
en valeur l’amitié que j’ai avec le coordinateur des bénévoles, les autres
bénévoles, et le personnel. Ils sont spéciaux et des personnes dévouées et
la station mettent ceci en évidence. J’ai toujours senti que ce que j’ai
été demandée de faire a été apprécié, et j’ai constamment reçu de
l’entraînement, des commentaires, de l’encouragement, et des remerciements
(verbalement et écrit).» Alors, qu’est-ce qu’encourage ces trois à continuer de travailler... et
ce, gratuitement? Bonnie Jamha résume ses sentiments d’une façon qui montre que donner
quelque chose pour rien peut être le cadeau le plus précieux. «Pour ce qui est de mon travail gratuit, mon dicton pour CKUA sera toujours: “S’il vous plaît, ne me mettez pas sur la feuille de paye!” L’argent changerait tout. Je ne serais plus jamais capable de faire du bénévolat comme je le fais maintenant », explique-t-elle. «Tout le monde aime un bénévole qui fait des contributions significatives à l’organisation; c’est un travail ayant ses mérites avec des commentaires continuels positifs. C’est parfait. »
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