Les missionnaires empruntent la route des marchands de fourrure
Les marchands de fourrure suivaient les itinéraires existants pour aller dans l'Ouest du Canada. Une fois qu'une route était connue, on construisait un poste de traite. Ces forts destinés au commerce des fourrures devinrent des centres pour les missionnaires. Ceux qui étaient francophones étaient presque toujours catholiques. Ces prêtres catholiques fondèrent des "missions" à proximité des forts pour les Premières Nations et les Métis.
Dans les années 1840, il y eut des missions prospères à Fort Edmonton, Saint-Albert, Lac la Biche, Lac Sainte-Anne et Grouard. Certaines des missions étaient confiées à des personnes de grande notoriété, comme le père Lacombe. Son travail auprès des Premières Nations et des Métis fut couronné de succès. Il s'impliqua dans des pourparlers de négociation de traité et fut un grand défenseur des Métis et des Premières Nations.