Le bilinguisme et le biculturalisme
Après plus qu'un siècle de dominance dans le 19 ème siècle, la langue française a eu sa première perte en 1892.
- L'Acte des Territoires du Nord-Ouest de 1891 a permis l'usage du français et de l'anglais dans l'assemblée législative, mais le gouvernement territorial n'observait ce droit que rarement.
- En 1892, l'assemblée législative des Territoires du Nord-Ouest a déclaré par résolution que l'anglais était la seule langue d'usage dans l'assemblée législative.
- Par loi, l'anglais devint la seule langue d'usage dans le monde politique et légal au Canada.
Lorsque l'Alberta devint province en 1905, l'usage du français dans le gouvernement, dans la cour et dans les écoles était devenu illégal. De plus en plus de catholiques non-francophones s'étaient récemment établis en Alberta. Avec aucun soutien gouvernemental, les communautés francophones craignaient être avalées par une majorité anglophone. Dans les années soixante, les communautés francophones voyaient l'éducation en français comme était un des moyens principaux de préserver leur culture. Les décennies qui suivaient ont marqué du progrès et de la controverse.
- En 1969, la Commission royale d'enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme a conclu que les communautés moins populeuses à l'extérieur du Québec étaient en danger d'être assimilés.
- La Loi sur les langues officielles de 1969 a proclamé que l'anglais et le français soient les deux langues officielles du Canada.
Lors de cette période turbulente, les Franco-Albertains ne pouvaient pas s'échapper de la tension d'apporta la Révolution tranquille et la notion du séparatisme au Québec dans les années soixante et soixante-dix.
- Plusieurs Canadiens-Français habitant au Québec ont demandé que le bilinguisme, le biculturalisme, l'autonomie et l'égalité soient inscrit dans la Confédération du Canada.
- Les droits de la langue mis en place par la Commission sur le bilinguisme et le biculturalisme a garanti que le Canada soit une nation bilingue, mais la garanti n'était pas renforcée par les provinces.
Les communautés francophones de l'Alberta étaient en déclin vers le milieu du 20 ème siècle. Lorsque le Parti Québécois fut élu au Québec en 1976, les Franco-Albertains ont fait face à une nouvelle menace envers leur survivance :
- Le Québec avait un gouvernement dévoué à la séparation du Canada.
- Est-ce que un Québec séparatiste isolerait davantage les Franco-Albertains?
Des facteurs intéressants ont permis aux Franco-Albertains de garder leur langue et leur culture dans les années soixante et soixante-dix.
- La plupart des communautés francophones de la province étaient rurales, et la culture fut préservée au niveau de la communauté.
- L'Église Catholique-Romaine jouait toujours un rôle important dans la vie sociale et spirituelle de plusieurs francophones. Elle favorisait aussi la préservation de la culture francophone.
La décision en 1990 par la Cour suprême du Canada a déterminé que le gouvernement provincial de l'Alberta avait violé les droits de la population minoritaire francophone en ne faisant pas la promotion de l'éducation francophone. Les Franco-Albertains cherchent toujours la reconnaissance comme étaient une communauté distincte et un des éléments fondateurs de la nation.
Aujourd'hui, le français est entendu sur la radio, la télévision et lu dans des publications populaires en Alberta. Malgré sa désignation comme étant langue officielle, par contre, le français n'est trouvé que dans les bureaux et agences gouvernementaux, les hôpitaux, les écoles et les cliniques qui ont des employés francophones.