La Proclamation royale de 1763 proclame que les Premières nations
ne doivent pas être dérangé dans leur utilisation et jouissance de leur
terre. Il est aussi proclamé que seulement la Couronne a le droit
d'acheter les terres des Premières nations, et ceci seulement par des
traités. La Proclamation royale est l'étalon qui pose la base pour les
négociations basées sur la coopération au lieu de la conquête. Assez rapidement,
les négociations de traité deviennent le mécanisme qui
définit les relations entre les Premières nations et les autres
canadiens. Le dernier des traités historiques est signé en 1923. À ce
moment, le gouvernement fédéral interdit aux Premières nations
d'embaucher un avocat pour défendre leur revendications territoriales, ceci
étant considéré un acte criminel.
Cent ans après la signature du traité
numéro 8, les questions et le débat au sujet du territoire et de la terre. Il y a toujours des enjeux en ce qui concerne quelles terres ont été cédées à la couronne et comment elles l'ont été.
De la perspective des Autochtones, les formules descriptives de ces débats sont importants. Beaucoup de groupes des Premières nations préfèrent se servir du terme «droits fonciers issu des traités» (land entitlement) plutôt que celui de «revendications territoriales» (land claims). La justification est que le mot «revendication» (claim) laisse entendre le désir de prendre possession de quelque chose qui ne t'appartient pas, tandis que revendication (entitlement) laisse entendre que la possession n'est pas en question et qu'il s'agit d'un droit.[suivre]
|