Heritage Community Foundation Presents
Alberta Online Encyclopedia
Musée virtuel du Canada La mise en place du Traité 8 dans le Nord-Ouest du Canada
AccueilPlan du siteChercherNous rejoindreLe projetLa gallerieAide
Le contexte

La signature du Traité 8

   
Père LacombeCependant, comme les missionnaires et la police ne tardent pas à le découvrir, les peuples des Premières nations n'ont pas très envie de signer de traité. Ayant vu les effets des traités semblables au Sud, ils craignent qu'un tel accord les oblige à rester sur des réserves et dérange leur mode de vie traditionnelle, particulièrement leurs droits à la chasse, au trappage et à pêche. Par ailleurs, des rumeurs courent qu'avec un traité les peuples des Première Nations seraient conscrits pour devenir des soldats pour les Britanniques dans la guerre contre les Boers.

Comme dans d'autres parties du pays, on projette d'établir les peuples des Premières nations en leur délimitant des réserves, en leur fournissant desSession de négocation relative aux traités paiements annuels et en leur promettant des denrées, du matériel d'approvisionnement et d'autres sortes d'assistance, tandis que les Métis doivent recevoir des certificats en terres de la Couronne ou en argent. En 1898, deux décrets du  gouvernement fédéral mettent en marche les plans et les techniques des commissions qui vont être créées - une pour négocier un traité avec les peuples des Premières nations, et l'autre étant la commission de concession de terres aux métis, conduit  par Major James Walker et Jean A. Côté pour régler les réclamations des métis  Le chef de la commission d'étude du traité est David Laird, un fonctionnaire distingué qui a une excellente réputation dans ce genre de négociations. Laird est celui qui a avancé la première loi sur les Indiens en 1876, et qui a négocié le traité 7 avec la confédération des Pieds-Noirs. Deux autres commissaires, James Ross et J. A. McKenna, se joignent à lui.

Ayant seulement négocié auparavant avec les premières nations du Sud, les commissionaires connaissent peu de choses des Premières nations du Nord, et cela entraine une série de problèmes. Quatre bandes indépendantes peuplent la région du traité 8. Cette structure sociale étant peu compréhensible pour le gouvernement, celui-ci les regroupe d'emblée toutes ensembles; situation qui mène aux problèmes de revendications territoriales qui se poursuivent encore de nos jours. [suivre]

Tiré de Vision Quest: "Oti nekan", Treaty 8 Centennial Commemorative Magazine avec la permission de Tanner Young Marketing Ltd., Traduction de Juliette Champagne.